Jusqu’à il y a peu de temps, le Victoria, on l’associait
surtout à des endroits pas forcément super funky : des champs de cerisiers
et de courgettes, des villes qui semblent entièrement dévouées à emmerder le
backpacker de passage sur tous les fronts, des endroits paumés où il n y a rien
à faire…
On n’avait eu que le mauvais côté. Heureusement, on a
profité de nos jours de vacances pour aller explorer l’autre face du Victoria,
bien plus réjouissante !
Première étape de notre périple : Wilson Promontory,
l’endroit le plus au sud de l’Australie, pour y passer le nouvel an. On a
longuement pesé le problème : aller là-bas, se retrouver dans un super
cadre mais se geler dehors toute la nuit, ou opter pour le plus traditionnel
bar à Melbourne. On a préféré l’option Pôle Nord. On est des vrais aventuriers
maintenant. Organiser un super repas de réveillon en extérieur avec deux poêles
et des réchauds dont la flamme ne fait que s’éteindre à cause d’un vent glacial
incessant, il en faudrait plus pour nous arrêter. On est donc parti là-bas, toujours avec nos acolytes Marine et Jérémie. Cyril nous a également rejoints pour la soirée et la journée du lendemain.
En gros, Wilson Promontory, c’est un très beau parc
national, combinant plages de sable blanc et randos en pleine nature.
On voulait y arriver en début de soirée pour avoir le temps de tout préparer, on était très optimiste. Au final, on aura bien fait de se rater un peu dans notre timing. On est arrivé au crépuscule, et la route dans le parc a pris des allures de jeux à ciel ouvert. Le jeu du soir : « zigzague entre les kangourous et les wombats qui traversent la route tous les 100 mètres, sans éclater ton véhicule ! ». Ces deux espèces, comme à peu près tous les animaux intéressants d’Australie ne concèdent généralement à montrer leur museau qu’entre le crépuscule et l’aube (on se passionne curieusement assez peu pour les mouches ou les vaches, qu’on peut pourtant voir partout et à tout heure). J’étais pas franchement rassurée, tout le monde ici connaît quelqu’un qui a embouti son van un soir parce que ces crétins de kangourous sont mystérieusement attirés par tes phares et ont souvent grande envie de les voir de très près, sans que tu aies le temps de réagir. En même temps, tous ces animaux de sortie, ça donnait aussi un côté assez magique à notre affaire.
Joli point de vue sur la route
On voulait y arriver en début de soirée pour avoir le temps de tout préparer, on était très optimiste. Au final, on aura bien fait de se rater un peu dans notre timing. On est arrivé au crépuscule, et la route dans le parc a pris des allures de jeux à ciel ouvert. Le jeu du soir : « zigzague entre les kangourous et les wombats qui traversent la route tous les 100 mètres, sans éclater ton véhicule ! ». Ces deux espèces, comme à peu près tous les animaux intéressants d’Australie ne concèdent généralement à montrer leur museau qu’entre le crépuscule et l’aube (on se passionne curieusement assez peu pour les mouches ou les vaches, qu’on peut pourtant voir partout et à tout heure). J’étais pas franchement rassurée, tout le monde ici connaît quelqu’un qui a embouti son van un soir parce que ces crétins de kangourous sont mystérieusement attirés par tes phares et ont souvent grande envie de les voir de très près, sans que tu aies le temps de réagir. En même temps, tous ces animaux de sortie, ça donnait aussi un côté assez magique à notre affaire.
Sinon, pour ceux qui se demandent désespérément à quoi peut
ressembler un wombat, petite photo de la bête.
Difficile de trouver comment le qualifier. Mignon ? Pas
vraiment. Intéressant ??
Après être sortis victorieux de cette route semée
d’embûches, on est arrivé à bon port, à Whisky bay plus exactement, très jolie
baie qui portera d’ailleurs bien son nom ce soir-là. (il faudrait que j’arrête
ce genre de blagues totalement pourries).
Whisky Bay by night
Et de jour le lendemain
Un des habitants de la baie
Après une petite marche pour apprivoiser les lieux, on s’est
mis à la préparation du repas : saumon à l’oseille accompagné de son
écrasé de pommes de terre douces et de sa roquette fraîche. Et on était plutôt
content du résultat. En dessert, on a donné dans le local : des bons gros donuts.
Pour que la fête soit plus folle, nos amis les Rangers
sont passés nous faire un petit coucou. Ils nous ont demandé si on comptait
dormir là, en ajoutant que c’était le 31 décembre, que ce soir c’était la fête
et qu’on pouvait donc rester dormir, mais qu’on n’avait pas trop intérêt à
revenir le lendemain… Hum, message en demi-teinte.
Au final, très bonne petite soirée, en faisant abstraction
des températures, mais au moins on n’aura pas eu de pluie. Elle ne nous aura
pas épargnés très longtemps et aura fait son grand retour dès le lendemain. Du
coup, juste le temps de faire quelques petites balades entre deux averses, et
de changer nos plans.
On comptait passer le lendemain ici aussi, mais, pas très
motivés à l’idée de randonner sous la pluie, on a quitté les lieux pour mettre
le cap vers la Great Ocean Road, célèbre route de 240 km qui serpente le long de l’océan,
à l’ouest de Melbourne.
La Great Ocean Road est considérée comme l’un des must à faire en Australie. Initialement construite par des soldats au lendemain de la première guerre mondiale, elle est aujourd’hui prise d’assaut par les touristes et surfeurs. Mais pourquoi donc me direz-vous ? Qu’est-ce qu’elle a de si spécial cette route ?
Squeaky beach, parce que ça fait squich squich à chaque pas sur le sable
Vue sur le Wilson Promontory (et sur un superbe panneau de signalisation, merci Cyril ... !)
Geelong, petite station balnéaire, juste avant d'arriver sur la Great, réputée pour ces petites statues dispersées sur tout le front de mer. Mouais.....
La Great Ocean Road est considérée comme l’un des must à faire en Australie. Initialement construite par des soldats au lendemain de la première guerre mondiale, elle est aujourd’hui prise d’assaut par les touristes et surfeurs. Mais pourquoi donc me direz-vous ? Qu’est-ce qu’elle a de si spécial cette route ?
Déjà, conduire en suivant l’océan, c’est plutôt sympa,
d’autant plus que l’océan à cet endroit est d’un bleu azur et les vagues y sont
particulièrement déchaînées.
Plusieurs arrêts offrent des jolis points de vue tout au
long de la route, et permettent d'accéder à des plages plutôt sympas.
Quelques points de vue depuis la route...
Bells Beach, plage où se déroule chaque année une compétition mondiale de surf, la Rip Curl Pro Surf. Son fameux Point Break est censé être le lieu de tournage de scènes du film du même nom, bien qu'elles aient été tournées en Oregon en réalité.
On y a recroisé Adeline et Julie, les deux Françaises rencontrées à Séville.
On était content d'y être !
Quelques points de vue depuis la route...
Bells Beach, plage où se déroule chaque année une compétition mondiale de surf, la Rip Curl Pro Surf. Son fameux Point Break est censé être le lieu de tournage de scènes du film du même nom, bien qu'elles aient été tournées en Oregon en réalité.
On y a recroisé Adeline et Julie, les deux Françaises rencontrées à Séville.
Johanna Beach. La Rip Curp se tient ici quand ce n'est pas assez agité à Bells Beach.
Aireys Inlet, sympathique arrêt sur la route.
Mais la Great Ocean Road est surtout réputée pour sa
deuxième moitié, qui offre de nombreuses formations rocheuses intéressantes le long des falaises.
Gibson Steps
De toutes ces formations rocheuses, il y a un site en particulier qui fait la renommée des lieux, remporte la palme du nombre de photographies et fait déplacer la foule pour venir l'admirer de la terre ferme ou par un vol en hélicoptère : les fameux douze apôtres.
En réalité, personne ne sait s’il y a déjà eu réellement 12 apôtres un jour, ou s'ils étaient plutôt 11. Mais je peux concevoir que "les 11 apôtres" ça n'aurait pas vraiment eu de sens. Ceci dit, le lieu s’appelait auparavant « la truie
et ses porcelets ». Un type s’est
dit un jour, que, pour rentabiliser l’endroit et faire affluer le touriste en
masse, il fallait trouver un nom plus … élégant. Dans notre cas, nous n’avons donc pas pu contempler
des porcelets, mais des apôtres au nombre incertain.
Les 12 apôtres la première fois qu'on les a vus, sous un magnifique ciel gris. On a décidé de revenir le lendemain, en espérant que le temps serait plus clément. Bingo !
Au premier plan, vous pouvez
apercevoir les débris d’un ancien apôtre, effondré en 2005.
Suite à cet effondrement, le lieu ne s'est toujours pas appelé "les 11 apôtres"
Petit souci de cadrage...
Les douze apôtres valent certainement leur renommée, mais nous
avons été encore plus éblouis au point d’intérêt suivant : Loch ard Gorge,
pourtant moins connu.
Jérémie nous aura fait une belle frayeur...
Au final, il aura fait beau et chaud pendant 3 heures, pile au bon moment pour nous. A l’instant où on a quitté les lieux, des trombes d’eau et des rafales se sont abattues sur nos valeureux aventuriers. On aura heureusement pu voir le plus beau de la Great Ocean Road sous le soleil.
La Great nous aura aussi réservé quelques rencontres avec la faune locale.
Les koalas de Kennett River, qui nous auront occupés un bon moment, nous et nos amis les millions de touristes débarquant de leur car par vagues successives. Là, je crois que c'est toujours le même koala sur les photos, mais il y en avait beaucoup.
Les perroquets de Kennett River. A peu près les mêmes remarques que pour les koalas. En bonus, une partie des millions de touristes en arrière-plan.
A côté du camping où nous avons dormi le deuxième soir, Jérémie et Marine partent à la chasse pour nous ramener du kangourou pour le repas.
Sur la fin, la route s'éloigne de l'océan et prend parfois des allures de "Great campagne road"...
Après avoir pas mal profité des paysages océaniques, changement de cap, direction vers les montagnes pour notre dernière destination victorienne : Les Grampians.
Les Grampians, ce sont des montagnes à l’australienne. C’est-à-dire que le pic le plus haut doit être à 1100 mètres, et encore, quand il se tient sur la pointe des pieds. Mais, comme
le dit le fameux proverbe « c’est pas la hauteur qui compte » et les
Grampians regorgent de très très beaux
endroits.
Nous avons donc pris un grand bol d'air dans ce cadre naturel. Qui dit nature dit aussi tous les dangers qui vont avec, que l'on peut multiplier par 10 quand il s'agit de nature australienne.
Par exemple, un soir, on roulait pour regagner notre camp de la nuit au crépuscule quand deux animaux sont sortis d'absolument de nulle part pour courir juste devant nous. Deux animaux qui surgissent de nuit sur la route, ici, c'est plutôt fréquent, comme on a pu le voir plus haut, mais euh, là, ils paraissent grands non ? Un peu trop grands pour des lapins ou des kangourous. Ah ben, oui, forcément, puisque ce sont des cerfs. Des cerfs... Genre quelqu'un n'aurait pas pu nous prévenir qu'il y avait des cerfs en Australie ??
Nous avons donc eu le plaisir d'éviter miraculeusement de nous prendre deux cerfs de face. Ils ont finalement décidé, après avoir couru juste devant nous un bref moment mais qui nous a paru très long, de regagner les bois de l'autre côté. Vive la nature !
Il était plus que temps pour nous de retrouver civilisation et pollution, puisqu'il fallait qu'on regagne Melbourne, où nous attendait notre ferry pour la Tasmanie.
The Balconney
Nous avons donc pris un grand bol d'air dans ce cadre naturel. Qui dit nature dit aussi tous les dangers qui vont avec, que l'on peut multiplier par 10 quand il s'agit de nature australienne.
Par exemple, un soir, on roulait pour regagner notre camp de la nuit au crépuscule quand deux animaux sont sortis d'absolument de nulle part pour courir juste devant nous. Deux animaux qui surgissent de nuit sur la route, ici, c'est plutôt fréquent, comme on a pu le voir plus haut, mais euh, là, ils paraissent grands non ? Un peu trop grands pour des lapins ou des kangourous. Ah ben, oui, forcément, puisque ce sont des cerfs. Des cerfs... Genre quelqu'un n'aurait pas pu nous prévenir qu'il y avait des cerfs en Australie ??
Nous avons donc eu le plaisir d'éviter miraculeusement de nous prendre deux cerfs de face. Ils ont finalement décidé, après avoir couru juste devant nous un bref moment mais qui nous a paru très long, de regagner les bois de l'autre côté. Vive la nature !
Il était plus que temps pour nous de retrouver civilisation et pollution, puisqu'il fallait qu'on regagne Melbourne, où nous attendait notre ferry pour la Tasmanie.
On avait deux jours devant nous pour visiter la ville un peu
plus en profondeur après y avoir passé quelques heures sous la pluie le mois
dernier.
Petit tour au Royal Botanic Garden
Marine et le rose, une grande histoire d'amour !
La City
Brighton Beach et ses petites cabines colorées
Au final, l'été est enfin arrivé sur Melbourne. Nous y avons passé deux jours à se ruiner se balader, boire des verres en terrasse, re-boire des verres en terrasse, acheter des trucs plus ou moins utiles...
Le 10 janvier, nous avons embarqué sur notre ferry pour la Tasmanie.
Ici, pas l'ombre d'un travail en vue pour l'instant (l'île est overbookée de backpackers en ce moment) mais on profite des paysages verdoyants et du soleil.
Plus de nouvelles tasmaniennes dans un prochain article !
Petit tour au Royal Botanic Garden
Marine et le rose, une grande histoire d'amour !
La City
Brighton Beach et ses petites cabines colorées
Petit effet rétro
Le 10 janvier, nous avons embarqué sur notre ferry pour la Tasmanie.
Ici, pas l'ombre d'un travail en vue pour l'instant (l'île est overbookée de backpackers en ce moment) mais on profite des paysages verdoyants et du soleil.
Plus de nouvelles tasmaniennes dans un prochain article !