jeudi 21 novembre 2013

Adelaïde et sa région / Les joies du fruit picking !

Tout se terminant malheureusement un jour, il a bien fallu que la réalité reprenne ses droits après notre road trip. Faire les cons dans le désert, c’est super, mais, à coup de deux pleins et demi par jour, ça finit par avoir un certain impact financier. C’est donc la tête remplie de souvenirs et les poches vides que nous avons dû repartir à la recherche d’un travail, ce mot qu’on avait un peu oublié.

On pensait s’y atteler dès notre arrivée à Adelaïde, mais on a quand même trouvé de quoi retarder un peu l’affaire. Pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour tout dire. Tout est bon pour remettre à plus tard : un dernier resto tous ensemble, une petite visite de la ville,  « ah et puisqu’on est là, si on allait voir cette petite île ? ça serait bête de rater ça… »

En même temps, il faut dire qu’on est tombé sous le charme de la région d’Adélaïde. Après le nord tropical, après la sécheresse du centre, on a d’autant plus apprécié les paysages verdoyants, les vignes à perte de vue… Le choc thermique un peu moins par contre : 12 degrés le jour de notre arrivée dans la ville, dur, dur (oui, je sais, 12 c’est pas très froid comparé au mois de novembre en France, mais passer de 35 à 12 d’un coup c’est dur, et puis de toute façon si on a envie de se plaindre, on se plaint !!) Fort heureusement, le mercure a eu la bonne idée de remonter petit à petit les jours suivants, même s’il aurait pu être un tout petit peu plus audacieux.

Quelques images des alentours d'Adélaïde, la capitale du South Australia.

 

            Glenelg, Adélaïde                     Vue sur la ville depuis les Adélaïde Hills


Maslin beach



Balade sur Granit Island, à Victor Harbor, île pour une fois accessible à pied gratuitement par un petit pont, et pas en ferry. Je vous rassure, l'option payante pour y accéder existe aussi (en calèche). L'île abrite une colonie de petits pingouins, que nous n'avons pas vus. Pour les voir, il faut s'acquitter d'une promenade avec guide au crépuscule. 




 

                                                            On ne sait pas trop ce que c'est


                          


Après quelques jours de tourisme, il a bien fallu se résoudre à ré-imprimer des CV, en s’inventant pour l'occasion deux trois expériences par ci par là, et à aller faire du porte à porte.
Au passage, des cinq que nous étions au départ, nous avons continué l’aventure à 4. Barbara s’est arrêtée sur Adéläide pour chercher un boulot en ville.

De notre côté, cette fois-ci, on voulait trouver un boulot dans les champs (ramassage de fruits ou autres) Sachant que par rapport à notre premier job, ça serait bien plus crevant , bien moins payé  et soumis aux aléas de la météo.
Pourquoi donc chercher dans les champs dans ces conditions me direz-vous ?

Plusieurs explications à ce mystère..

Déjà, travailler en ville en vivant dans un van, c’est de suite plus compliqué, ne serait-ce que pour trouver un endroit où le laisser qui soit à la fois sympa et pas trop visité par les rangers.
Ça nous motivait assez moyennement.

Autre raison : en étant ici, on avait envie d’expérimenter des trucs atypiques, éloignés de notre univers quotidien et qu’on n’aurait pas l’occasion –ou même l’envie- de faire en France. Travailler dans une ferme relève un peu de cette idée.

On se voyait bien aussi bosser avec plein d’autres backpackers de toutes nationalités, tous se retrouver le soir autour d’un verre après une journée de boulot.

Pour toutes ces raisons, on a donc exploré les régions agricoles autour d’Adélaïde. 

Première recherche : dans les vignes de la MacLaren Vale, où nos amis Mika et Emilie ont trouvé un job consistant à entretenir les vignes avant que les vendanges ne commencent.
On a beaucoup aimé ce coin, et on aurait bien aimé trouvé dans ce domaine, malheureusement, rien de disponible pour nous à ce moment-là.

Deuxième étape dans nos recherches : les fermes sur les hauteurs d’Adélaïde (Adélaïde Hills).
Encore, une fois, l’occasion de visiter une très belle région, mais là non plus on n’arrivait pas au bon moment. Trop tard pour la saison des fraises, trop tôt pour la saison des cerises. 

On a donc décidé de quitter (à regret !) la région d’Adélaïde, pour aller tenter notre chance un peu loin, toujours dans l’Etat du South Australia.

On avait prévu de s’arrêter dans une succession de bleds agricoles, de frapper à la porte de toutes les fermes, en espérant que quelqu’un aurait pitié de nous. Dans ce périple, on était toujours accompagné de Cyril et Pascaline, on espérait trouver un truc tous les 4.

Arrivés dans la première ferme du premier bled dans lequel nous nous sommes arrêtés, un producteur d’oranges nous a regardés, l’air perplexe. On était à Cadell, un micro-village. Le mec ne devait pas être habitué à ce que 4 jeunes (enfin presque encore jeunes) tapent à sa porte pour lui quémander du travail. Il s’appelait Joke, ce qui n’est pas une blague, et nous a dit qu’il cherchait des gens pour commencer à ramasser des oranges à la fin de la semaine. Pour tout vous dire, on était presque déçu, on s’attendait à rouler des kms, voir du pays et frapper à des dizaines de portes, et ce fut un oui dès la première ferme. Décevant, vraiment… On était tout aussi perplexe quand il nous a dit qu’il nous rappellerait pour nous donner plus de précisions et nous dire quand on pourrait commencer. 

En attendant, cette mission accomplie, on est allé se poser dans le minuscule camping de ce tout petit village. Camping tenu par un couple d’Australiens qui se comportaient comme des grands-parents à notre égard, on s’y sentait plutôt bien, malgré l'absence tout à fait absolue d'attrait touristique dans les 200 kms à la ronde. 




Le minsucule camping de Cadell et notre emplacement 

En attendant que Joke nous rappelle, dans le camping, on a fait connaissance avec un couple de backpackers italo-japonais : Francesco et Madoka. Pour une fois, on n’est pas tombé sur des Français, on a donc pu exercer notre anglais, promis, la prochaine fois, ce sera avec des vrais anglophones. Francesco terminait ses trois mois dans une ferme d’oranges, on pouvait donc grâce à lui avoir quelques idées quant à ce qui nous attendait.

Le problème, c’est que Joke ne semblait pas vouloir rappeler… Mais ce n’était pas un gros souci parce que, visiblement, tous les producteurs d’oranges du coin nous attendaient. Les gérants du camping voulaient nous présenter « Mikael » qui cherchait des gens lui aussi pour la fin de la semaine, et l’agence de recrutement de la ville du coin voulait aussi nous mettre en relation avec un autre producteur. Quel succès, on n'avait que l’embarras du choix… Finalement, et alors qu’on ne l’attendait plus, Joke nous a rappelé le vendredi soir pour nous demander de venir travailler le lendemain matin.

On ne le savait pas encore, mais les festivités allaient commencer !

Note de la rédaction : pour plus d’informations sur le ramassage des fruits, vous pouvez vous reporter au « petit guide du fruit picking à l’usage du non initié, écrit subjectivement par nous-mêmes », en bas de cette page. Si vous êtes personnellement concerné par le fruit picking, vous n’apprendrez rien de plus, mais vous hocherez la tête en vous disant « oui, c’est vrai, c’est ce que j’ai vécu ou entendu » Si vous n’avez jamais fait de picking en Australie, et ne comptez jamais en faire, vous avez aussi le droit de vous en tamponner le coquillard, et donc de continuer tranquillement votre lecture en zappant ce guide qui ne vous sera jamais utile. Vous pouvez aussi vous dire que tout ce qui est écrit ici est super intéressant et avoir envie de le lire quand même … Les choix sont vastes…

Sur ce, je reprends mon histoire…
Ah les oranges ….
On était payé à la bin, 27 dollars par bin remplie, sachant qu’une bin, c’est 400 kilos.
Joke (c’est toujours son vrai prénom) nous a dit qu’un débutant faisait en moyenne une bin toutes les deux heures. Renseignement pris plus tard auprès de Francesco, notre expert en la matière, une bin toutes les deux heures, c’est à peu près ce à quoi peut espérer arriver un backpacker rapide, après un mois d’expérience.

En gros, pour chaque arbre, trois zones de ramassage : les oranges à l’extérieur de l’arbre, à ta hauteur, celles au sommet, et celles à l’intérieur de l’arbre. Celles à ta hauteur, ça va vite, tu as l’impression d’avancer. Celles à l’intérieur de l’arbre : là, ça se corse. Tu défonces plus ou moins l’arbre, et au passage tu te fais accrocher et griffer de partout parce que ces cons d’orangers sont couverts d’épines, que tu ne le savais pas et que tu n’as pas eu la présence d’esprit de revêtir le combo : manches longues + gants. Restent les oranges en haut de l’arbre et là, c’est pas cool : tu dois déplacer une échelle d’environ 3 tonnes, tu montes et tu te retrouves avec seulement 3 oranges dont 1 que, tu auras beau te contorsionner dans tous les sens, jamais tu ne l’atteindras….
Au passage, tomber du haut d’une échelle, ça fait mal…

Après une ou deux heures à y croire, et malgré tous nos efforts, on a vite déchanté, face à ces bins qui n’en finissaient pas de ne pas se remplir.
Du coup, démotivation dans les rangs, et bilan peu glorieux en fin de journée : 6 bins à 4.
Bref, on a reessayé le lendemain avant de lâcher définitivement l’affaire.
Mais on a pu boire plein d’oranges pressées, alors ça compense…





Notre amie l'échelle                 Remplissage de la poche ventrale avant de jeter les oranges dans les bins                     


Les fameuses bins ! 


Air un peu dépité...




Nous sommes repartis sur les routes le lendemain, pour rallier le Victoria cette fois-ci.

Première étape : Mildura, gros centre pour le ramassage de fruits et le travail dans les fermes. Mildura attire de ce fait énormément de backpackers, plus ou moins désespérés. Autour de ce marché du « désespoir », tout un système véreux s’est mis en place,  à coup de grosses arnaques et de contractors douteux, ces agents chargés de mettre en relation producteurs et backpackers, en empochant un bon pactole au passage. Je développe plus loin dans notre super guide.

Dans  notre cas, on a répondu à une annonce où ils cherchaient des gens « with experience only » pour travailler dans les vignes, éclairer les grappes, ce genre de choses. Evidemment, on n’avait aucune expérience, mais ils nous ont dit oui de suite, ce qui laisse supposer qu’ils acceptent n’importe qui tellement les gens doivent être motivés à rester.

On arrive donc le matin, à l’endroit indiqué, un gros truc, plein de travailleurs. Beaucoup de Malaisiens, et d’autres Français. Les managers ne s’en cachent pas, et à demi-mot  : « les travailleurs asiatiques, c’est pour la rapidité, les travailleurs français c’est pour le travail minutieux (mais plus lent), les travailleurs allemands, par contre, on n’en veut pas ». Bref, ça se passe de commentaires….
Une fois que tout le monde est là, la boss débarque et passe juste pour faire l’inventaire des troupes, les gens ayant l’habitude de ne pas forcément revenir bosser le lendemain. Il ne lui manquait qu’un fouet à la main et le tableau aurait été complet.

Notre job : enlever des grains sur les vignes, couper une feuille par ci, une feuille par là… pour 50 centimes par arbre.

Rien de très complexe ni de très fatigant, cette fois, la vigne est pile à notre hauteur. On s’exécute, une manager te dit de faire d’une façon, un autre passe après et te dit que ça va pas du tout et te montre l’exact contraire de ce que te dit la première. Bref, rien que de très banal. Ce « manager » je crois, c’est mon héros : il n’arrêtait pas de nous répéter « c’est votre premier jour ici, alors, prenez votre temps, allez y doucement » C’est-à-dire, que, comment te dire, dans ce cas, tu payes à l’heure. Parce qu’en y allant à notre rythme, on doit être à 6 dollars de l’heure max, on va pas peut être descendre plus bas… Bref, la matinée se passe. 

L’après-midi, on  nous envoie sur un autre champ. Et là, grosse marrade.

Cette fois-ci, la technique n’est pas la même, il ne s’agit plus de « couper dans le tas » On commence à nous expliquer : « Bon alors cette grappe-là, tu l'enlèves, celle-là, tu ne l'enlèves pas (pourquoi on sait pas trop) mais celle-là oui. Ensuite, là, tu reprends la grappe qui reste et tu lui enlèves certaines branches. Il ne doit rester que 4 branches. Enfin, ça dépend de la forme et de la taille de la grappe, des fois, il faudra laisser 6 branches, mais pas sur toutes. Vous voyez, c’est facile ! Vous avez compris ?"

Non, on n'a rien compris, si ce n'est qu’on allait devoir passer un temps fou sur chaque arbre. La manager nous a achevés en déclarant que du coup on serait payé 65 centimes par arbre ! Yououh ! elle croyait vraiment que ça allait nous faire plaisir. A la place, je crois qu’on s’est tous mis à rire, avec l’autre groupe de Français tout autant sidéré que nous. Impossible d’arrêter le fou rire. On a bien essayé, passé une demi-heure sur un arbre à deux (65 centimes à se partager) rien à faire, à part avoir perdu notre temps, et massacré des pauvres vignes qui n’avaient rien demandé. On a fini par tout arrêter et tous partir de ce merdier, devant la mine déconfite des managers, les plantant là avec leur sécateur.

On galèrera pas mal le lendemain à récupérer le peu d’argent gagné. (merci Pasca pour ta persévérance !!)

Face à ces deux magnifiques expériences successives, nous avons continué nos recherches sur les routes des bleds du Victoria, laissant Cyril et Pasca tenter leur chance à Melbourne de leur côté.

On a finalement retrouvé un job (le troisième en une semaine), on espère bien le garder quelques semaines !
Plus dans le prochain article….




« Petit guide du fruit picking à l’usage du non initié, écrit subjectivement par nous-mêmes »

 

Ah le fruit picking …. 

Tous les backpackers ou presque l’ont sur leur to-do- list… Ne pas l’expérimener au moins une fois au cours de son année ici, c’est faillir à l’un de ses devoirs…
Voilà donc les réponses aux questions que vous vous posez - ou pas - sur le fruit picking (terme englobant aussi le ramassage de légumes, car, pour une raison que j’ignore, personne ne parle de « vegetables picking »)

Pourquoi tous les gens veulent faire du fruit picking déjà ??

Plusieurs raisons : 

-Il y a moyen d’en trouver un peu partout dans tout le pays, selon la saison ou l’endroit où on se trouve.
-C’est un job qui ne demande aucune qualification particulière, aucun fermier ne vous demandera jamais un CV avant de vous embaucher.
-Si vous êtes une bille en anglais, ça n’a (presqu') aucune importance
-Malgré la répétitivité et la pénibilité de la chose (plus ou moins selon le fruit), l’ambiance peut être très sympa, possibilité de rencontrer tout plein d’autres backpackers et de garder de supers souvenirs.
-Et pour beaucoup, le fruit picking peut être le sésame pour renouveler son visa pour un an de plus. En effet, pour pouvoir prétendre à un deuxième visa, il faut justifier de 3 mois de boulot dans certains secteurs, tout ce qui touche à l’agriculture en tête.
Voilà pour le pourquoi de la chose.

Comment trouver un job dans le fruit picking ? 

Faire du porte à porte, se rendre dans les bureaux « harvest office » ou « madec ». Ils vous informent dès qu’ils ont une nouvelle offre d’emploi et évidemment il faut se jeter dessus. Les rappeler toutes les deux heures pour être au courant en temps direct.

Si vraiment  vous êtes désespérés et que vous devez trouver un job dans la semaine sous peine de devoir rentrer immédiatement d’Australie, rendez vous dans un gros centre de fruit picking, dans des villes telles que Mildura, Bundaberg..... Une fois sur place, allez voir les auberges de jeunesse ou campings sur place qui peuvent vous placer sur certains postes ou vous mettre en lien avec des agents. Bon, on vous recommande vraiment vraiment pas, voir plus loin…

La rémunération, comment ça marche ? 

Vous pouvez être payés à l’heure ou au rendement. Bien sûr, à moins que vous ne soyiez un robot, ou n’ayiez plus de bras que le commun des mortels, dans 99 pour cent des cas, c’est toujours plus intéressant d’être à l’heure. 
Même quand c’est peu payé, genre 12 dollars de l’heure, déjà, c’est pas sûr que vous feriez mieux au rendement, et dans ces cas-là, vous avez bien souvent la possibilité de travailler 10 heures par jour, 6 jours sur 7, si c’est pas génial ça !!

En général, de ce qu’on a vu, la grande majorité des jobs sont payés au rendement. Certains fruits sont plus ou moins difficiles à ramasser que d’autres, mais évidemment il n’y a strictement aucun rapport entre la pénibilité du fruit et ce que vous pouvez espérer toucher.

Quand c’est payé de l’heure, il arrive qu’une personne soit payée pour vous hurler dessus d’aller plus vite à longueur de journée.

Mais il est toujours possible de trouver des jobs plutôt bien payés et à l'heure, dans des fruits, disons, assez sympathiques, sans que personne ne vous hurle dessus, rien n’est donc désespéré. 

Petit classement totalement subjectif des fruits bien ou pas à ramasser.

Sources : des choses entendues ici ou là.

Les fruits pas sympas à ramasser :

-Numéro un : la mangue. Oui, c’est bon une mangue, enfin nous on aime bien ça. Mais à ramasser, il paraît que c’est un calvaire. Déjà, c’est souvent dans des régions où il fait très chaud et humide.
Passe encore… Le gros problème de la mangue, c’est que, quand on coupe la tige qui la relie à son arbre, ça libère un liquide acide qui brûle la peau en cas de contact. Pas la peine d'espérer y échapper en mettant des gants, vous ne feriez que risquer de patauger d'autant plus dans le jus et augmenter ainsi la surface de peau brûlée. 
-Les bananes. Les conditions climatiques sont les mêmes que les mangues,  les sacs de banane sont lourds à porter, et, en bonus, vous avez le droit à la compagnie de serpents et de rats.
-Les agrumes. A cause des épines dans les arbres, des échelles de trois tonnes à déplacer pour atteindre les fruits d’en haut et qui font perdre un temps fou.
-Les fraises : à ras du sol, donc dos penché pour les ramasser.
-Les pastèques et melons. Pas besoin d’expliciter !

Les fruits sympas à ramasser

-Le raisin : c’est à hauteur, pas besoin de trop se pencher ou de se percher, et ça paie souvent bien.
-Les cerises : elles ont la réputation de bien payer, et c’est bien moins lourd de porter son sac de cerises que son sac d’oranges sur le ventre avant de le renverser dans les bins. (et puis c’est mignon une cerise)
-Les pommes et les poires : elles se ramassent facilement, et sont souvent en quantité dans les arbres. 


Les arnaques du fruit picking !!

Le fruit picking générant un afflux massif de backpackers, des escrocs en tout genre sont venus se fourrer là-dedans et s’engraissent à la faveur de tous ceux qui galèrent à trouver quelque chose.  Globalement, c’est toujours mieux de passer directement par un fermier, pas d’intermédiaire et d’argent qui se perd sur votre dos.

Donc, les trucs véreux à éviter : 

-Les backpacks (auberges de jeunesse) dans les villes qui sont des gros centres pour le fruit picking. Elles sont suposées te trouver un travail à condition que tu paies (cher) l’hébergement chez eux.  Elles te promettent un travail rapidement, dans les faits, tu peux passer deux semaines à attendre, pour te retrouver au bout avec un travail seulement  deux jours par semaine. Et au passage on te demandera aussi certainement de payer le transport aller retour de l’auberge à la ferme tous les jours.

Le même principe peut aussi s’appliquer dans certains campings.

Certaines grosses fermes sont en relation exclusive directe avec ce type d'auberge ou camping et impossible de penser à s'y faire embaucher autrement que par ce biais.

-Les contractors. Des espèces d'escrocs agents qui mettent en relation backpackers et fermiers. Certains sont à peu près réglos (autant qu’on peut l’être quand on fait ce genre de boulot) d’autres te demandent de payer à l’avance une somme d’engagement, mais bien sûr rien ne garantit que vous ayiez quoi que ce soit au final. Certains s’évanouissent dans la nature une fois la somme empochée.

Voilà, c'était le quart d'heure informatif ! Vous voilà avertis si vous voulez vous lancer dans le monde magique du picking, parfois galère, mais parodoxalement souvent source de supers souvenirs, et, dans le pire des cas, ça fait toujours des anecdotes à raconter...

3 commentaires:

  1. Juste pour info : les animaux dont vous ne connaissez pas le nom se sont des tiliqua - rugosa également appelés scinque pomme de pin. Ils vivent essentiellement en Australie.
    Je vous souhaite bon courage.
    Bises. Dominique

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  2. Excellent, bravo pour tes talents de narratrice ! En te lisant, je nous revoyais dans les vignes à pêter un câble avec nos fu***** grappes de raisin ! Bons souvenirs finalement ! Et de rien, on allait quand même pas leur laisser nos 100$ durement gagnés!

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    1. Merci merci ! en effet, que de souvenirs au final !! Enfin, c'était sur la to-do-list ; se faire avoir chez les contractors. Je me demande si les autres français sont toujours bloqués dans le même champ ^^

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