Avant de quitter Brisbane et ses
environs, nous sommes partis à l’assaut d’une nouvelle île : Stradbroke.
Nous sommes partis à 3, avec Cyril. Stradbroke est un petit écrin de verdure à 45 minutes
de Brisbane. Et cette fois-ci, pas de
dingos ! L’île est peuplée d’animaux nettement moins anxiogènes. Elle est réputée pour abriter de nombreux kangourous par exemple. Je n’ai donc pas eu à étudier de guide de survie en cas
d’attaque animale.
Cette fois-ci, on s’est dit que
ça serait bien de ne pas rater le premier ferry, à 7 heures, histoire de
profiter d’une journée entière sur Stradbroke. Nous voilà donc levés à 5
heures, confiants pour arriver dans les temps. Au final, il y a des coïncidences
heureuses, le ferry avait tout autant de retard que nous, et nous sommes donc
arrivés pile à temps pour embarquer !
Pour la traversée, nous avions le
choix entre deux options : monter avec notre véhicule pour 145 dollars, ou
seulement avec nous-mêmes et nos petites jambes pour 20 dollars par personne. (je
vous laisse deviner quelle option nous avons prise, sinon, quelques détails dans la suite de l'article devrait éclairer ce mystère !)
Une fois sur l’île, à Dunwich
(point d’arrivée du ferry) on ne savait pas trop par quoi commencer. Sur nos
dépliants, il y avait une réserve naturelle indiquée « pas trop loin »
de là. On s’est dit que ça serait bien de commencer par là. Nous avons donc
marché, marché, marché, une autochtone nous a assuré avec un grand sourire que
c’était bien par là qu’il fallait aller. Au bout d’un très long moment donc,
nos GPS étaient formels :
nous étions en plein milieu de la réserve. On avait beau regardé autour de
nous, on était également formel : une route goudronnée, ça ne peut pas
être considérée comme un parc naturel !
Nous avons donc commencé la
journée par une quête vaine à la recherche d’un parc apparemment inexistant.
Mais ce n’est pas grave ! En cherchant ce lieu imaginaire, on s’est
aventuré sur des chemins qu’on aurait sans doute pas eu idée de prendre sinon, et
on est tombé sur …. notre premier koala !
Ah ah. ah !!
En vrai, c'est mieux !
Petite séquence émotion donc !
Suite à ce moment, on passera une grande partie de la journée la tête en l’air,
à la recherche d’autres compères. Et cette recherche-là fut fructueuse : 3
autres koalas sont venus égayer notre journée !
Où est Charlie ?? Si vous ne l'avez pas trouvé !
Tous les koalas qu'on a vus étaient perchés très en haut des arbres, on les a donc vus de loin, mais on ne désespère pas d'en voir un jour de plus près !
Cela étant, on voulait rallier un
deuxième point d’intérêt de l’île : Amity Point. On avait déjà beaucoup
marché et on s’est dit que ça serait bien de tenter de faire du stop pour
accélérer le processus. Assez rapidement, un sympathique australien a accepté
de nous prendre et de faire un détour de son chemin prévu pour nous déposer là
où on voulait aller.
Amity Point est un petit village
paisible au bord de l’eau, avec de jolies maisons aux jardins remarquablement bien
entretenus. On se verrait bien vu y passer notre retraite (non qu’on y pense
déjà, je vous rassure). Sinon, à part ça, Amity Point est également un point de
passage pour rallier un autre point d’intérêt de l’île : point lookout.
Pour rallier Amity à Point Lookout, on a effectué une longue marche passant par la plage, la forêt, la
mangrove… Et là, on en a pris plein les yeux ! Eau turquoise et très
claire, végétation abondante et variée, et encore des koalas ! A notre
grande déception, aucun kangourou n’a eu la bonne idée de venir se percher sur un arbre à
côté d’un koala par contre...
Tout ceci nous a grandement donné envie de nous baigner (malgré l'eau un peu fraîche !!) mais il ne faut pas oublier qu'ici, tu es en Australie, et que ça ne marche pas forcément comme ça !
C'est pas grave, l'été prochain, on se baignera à Narbonne-Plage !
Après cette longue expédition,
nous sommes arrivés à Point Lookout, qui comme son nom l’indique, offre un beau
point de vue, sur la mer.
De là, on a pu prendre un bus
pour rejoindre la zone d’embarquement du ferry, en prévoyant large cette
fois-ci. Du coup, nous voilà arrivés une heure en avance avant le départ de
celui-ci, et une idée en tête : on ne pouvait pas partir sans voir de
kangourous !
Nous voilà donc partis en mission
kangourou : on a demandé à des locaux où on aurait le plus de chances d’en
voir dans les environs. On nous a indiqué un champ, par là. On s’est donc
retrouvé dans ce champ en pleine nuit (c’est-à-dire 17 heures 30, heure à laquelle la nuit est déjà bien avancée ici) à checker
tous les coins, avec un espoir dont aucun obstacle ne semblait venir à bout ! Au final, on a bousillé nos chaussures
dans des marécages boueux qu’on n'avait pas vus, à cause de la nuit, mais point
de kangourous.
On est donc rentré sur cette
petite déception, mais ravi par tout le reste...
Aucune idée ! Je crois que oui mais bon... c'est un fake, j'ai fait quelques kilomètres à la nage sans en trouver ... :P
RépondreSupprimerSuper article comme toujours :)
RépondreSupprimerOui certaines espèces sont pêchées tant qu'on respecte la maille bien évidemment.
Certaines raies sont bonne à manger aussi...
Vivement la suite ! :D
Merci :)
RépondreSupprimerLe prochain article sera plus long certainement : 10 raisons de ne jamais acheter un van immatriculé dans le New South Wales ... :p
Super merci pour ces récits toujours aussi captivants :-)!!! Attends avec impatience la suite :-P!
RépondreSupprimerMerci à retardement :-)))
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