Pour cet article, j’ai eu envie
de faire une pause dans le récit de nos tribulations, en faisant un
petit hors-sujet.
Le thème du jour : vivre
dans un van, pourquoi et surtout comment ?
notre maison ambulante
J’annonce tout de suite que cet article ne sera pas du tout glamour, vous êtes avertis !
notre maison ambulante
J’annonce tout de suite que cet article ne sera pas du tout glamour, vous êtes avertis !
Pourquoi vivre dans un van
Pour le pourquoi de vivre dans un van, la question sera vite
réglée. On pourrait se demander en effet ce qui nous a poussés à quitter le confort d’un appartement pour se
retrouver pendant un an à vivre en permanence dans 3 mètres carré. On ne vous
cache pas qu’il nous arrive parfois nous-mêmes de nous poser la question, à intervalles plus ou moins réguliers (au
hasard, le pic de ce questionnement étant atteint les jours de pluie, de froid
de vent ou de tout ça en même temps).
Mais si l’on voulait visiter
l’Australie autrement qu’en se tenant à ses grandes villes, et si l’on voulait pouvoir se déplacer où l’on voulait quand on le
voulait, il fallait se faire à cette drôle d’idée : vivre dans son
véhicule.
Les avantages sont tout de même
nombreux : liberté totale, pourvoir changer de plans d’itinéraire à tout
moment, pas ou peu de dépenses de logement… Et un autre avantage que j’apprécie
particulièrement : emporter en permanence toute sa « maison »
avec soi, sans avoir besoin de refaire
ses valises tous les deux jours.
Le choix du véhicule
Ceci étant posé, il fallait
choisir entre les trois types de véhicules privilégiés par les backpackers :
- la voiture. L’option économique et plus pratique pour la conduite. Mais la moins confortable aussi (dormir dans son coffre ou dans une tente).
- le 4X4. On a parfois regretté de ne pas en avoir. Dans le désert, beaucoup de « routes » ne sont praticables qu’en 4X4, et permettent de se rendre à des endroits inaccessibles sans cela, ou de faire des « petits » raccourcis de 400 km. Et évidemment, je ne reparlerai pas de toutes les pistes de Tasmanie soit disant praticables avec un véhicule normal, au prix de pas mal de frayeurs… Mais le 4X4 reste plus cher à l’achat et en entretien, avec une consommation élevée et un confort moindre au quotidien.
- Restait donc le van : plus cher qu’une voiture, mais moins qu’un 4X4. Une tenue de route assez relative mais imbattable niveau confort. On aurait aimé pousser le vice jusqu’à acheter un combi coloré, pour le côté un peu « mythique », mais c’était certainement hors budget. A la place, nous avons acheté un Ford Econovan de 1996, essence, avec seulement 270 000 kms au compteur. Celui-ci nous était destiné : il ne prend que des voyageurs français et sudistes. Il s'est avéré qu'il était garé dès notre arrivée en Australie juste devant notre première auberge de jeunesse : il était pour nous. Aussitôt acheté, il fut rebaptisé Gino. Ne pas donner un nom à son véhicule est un affront, et celui-ci saura vous le rendre par des pannes diverses et inexpliquées. A savoir : ne pas avoir peur du nombre de kilomètres, ces bêtes sont résistantes, et certaines ont fêté leurs 500 000 kms.
Conseil : comment choisir son van ? Voilà le conseil de deux experts en mécanique : avoir la chance de connaître un garagiste francophone dans votre ville d'arrivée qui vous assurera, après essai gratuit du van que vous envisagez d'acheter, que vous pouvez foncer dans le désert sans risquer de voir son moteur exploser. Nos conseils s'arrêtent ici.
Le pourquoi étant posé, rentrons dans le vif du sujet :
Mais comment vit-on dans un van ?
Evacuons tout de suite la
question que tout le monde se pose, et sur laquelle je n’ai pas grandement
envie de m’appesantir :
Ici, on en trouve partout, et toujours propres. Voilà pour ce point-là ! Il arrive que, parfois, quand on se retrouve dans les parcs nationaux ou au milieu de rien, on a alors droit à des splendides toilettes sèches, (l'expression "un trou sans fond" leur est dédié) et parfois même rien. On redécouvre alors l’immense plaisir de faire pipi face à la nature - c’est vraiment moi qui ai écrit cette phrase ?
1) Les toilettes
Ici, on en trouve partout, et toujours propres. Voilà pour ce point-là ! Il arrive que, parfois, quand on se retrouve dans les parcs nationaux ou au milieu de rien, on a alors droit à des splendides toilettes sèches, (l'expression "un trou sans fond" leur est dédié) et parfois même rien. On redécouvre alors l’immense plaisir de faire pipi face à la nature - c’est vraiment moi qui ai écrit cette phrase ?
Passons maintenant à une chose un peu plus problématique à trouver (mais ça passe encore) :
2) La douche
En tant que backpacker, on passe
chacune de nos journées à l’affût de pas mal de choses (qui seront détaillées
tout le long de cet article), la douche arrivant bien sûr au sommet de cette
quête.
Dans les faits, on arrive à se
doucher tous les jours. Enfin, presque, il y a parfois des omissions. Et dans ce
cas, on a nos super alliées : les lingettes fraicheur !
Ceci dit, il y a pas mal de douches publiques en Australie, et elles sont toujours très propres. Le plus facile, c’est quand on est sur la côte et qu’il fait
beau : dans ce cas-là, on utilise les douches sur les plages.
Sinon, on peut trouver des douches dans pas mal d'endroits : il y en a parfois dans des stations-service, dans des offices de tourisme, dans des gares,
dans des centres commerciaux (là, c’est plus rare). Pour les trouver, on fonctionne au bouche à oreille avec tous les backpackers qu’on rencontre. On a aussi
téléchargé une application absolument indispensable ici (Wikicamp) qui
permet de visualiser sur une carte si des douches ont été répertoriées
auparavant par d’autres utilisateurs. Parfois, ces douches sont gratuites,
parfois elles sont payantes, et dans d’autres cas encore, l’eau froide est
gratuite, l’eau chaude payante. La
recherche de douche donne inévitablement lieu à ce genre de débats :
est-ce que ça vaut le coup de faire 20 kms de détour pour aller payer 2 fois 4
dollars ? Parfois, la réponse est incontestable : oui, ça les vaut,
et on se poserait même la question pour
50 kms et 20 dollars. D’autres fois, on sait qu’il y a une douche gratuite à 5
kms et on se dit que bon, allez, ça peut attendre lendemain.
Certains jours, la recherche de
douches s’annonce plus ardue que d’autres. Dans ces cas-là, on se lance parfois
dans des opérations commandos : repérer un camping, s’en approcher sans
éveiller le soupçon des réceptionnistes, se précipiter vers les douches, en
général fermées à clé ou à code, attendre que quelqu’un en sorte et retenir la
porte pour rentrer avec un air tout à fait naturel, style « oups.. j’ai encore oublié le code ! »
Quand l’option camping n’est pas
non plus envisageable, alors on est obligé d’en venir à certaines extrémités.
Le flexible de douche : un bon investissement. A raccorder partout : sortie d'eau, watertank... à condition que le lieu soit un minimum tranquille.
La fameuse douche solaire. Un investissement qui nous a paru intelligent, mais pas si pratique à l'usage. Il faut avoir la place de la suspendre. Et je ne parle pas du débit....
Plus difficile que la douche, un truc auquel on n'avait absolument pas pensé avant d'arriver ici, mais certainement LE truc qui a provoqué le plus de drames et de dégoût :
ou plus exactement trouver des endroits décents pour la faire. Car nos options étaient assez limitées, et bien souvent, ça se finissait dans les lavabos installés dans les toilettes publiques pour se laver les mains. Vraiment pas ragoûtants. Ni pour nous, ni bien sûr pour les usagers qui utilisaient ces lavabos pour ce pourquoi ils étaient normalement prévus. Faire la vaisselle dans des endroits pas vraiment adaptés à cet effet, sous le regard de passants ahuris, nous a valu de nous retrouvés submergés par la honte à de nombreuses reprises. Evidemment, à part quand on était dans des vrais campings, on ne pouvait utiliser que de l'eau froide, voire gelée, idéale pour récurer des poêles salies à coup de cuisson de bacon ou de plats très diététiques qu'on se cuisinait. A ce sujet, je bénis les bacs à vaisselle de Hobart, la capitale de Tasmanie, désignée meilleur spot non officiel de backapckers en ville, (avec tables, douches chaudes gratuites...) avant qu'on se fasse dégager par des policiers au bout de quelques soirs.
3) Faire la vaisselle
ou plus exactement trouver des endroits décents pour la faire. Car nos options étaient assez limitées, et bien souvent, ça se finissait dans les lavabos installés dans les toilettes publiques pour se laver les mains. Vraiment pas ragoûtants. Ni pour nous, ni bien sûr pour les usagers qui utilisaient ces lavabos pour ce pourquoi ils étaient normalement prévus. Faire la vaisselle dans des endroits pas vraiment adaptés à cet effet, sous le regard de passants ahuris, nous a valu de nous retrouvés submergés par la honte à de nombreuses reprises. Evidemment, à part quand on était dans des vrais campings, on ne pouvait utiliser que de l'eau froide, voire gelée, idéale pour récurer des poêles salies à coup de cuisson de bacon ou de plats très diététiques qu'on se cuisinait. A ce sujet, je bénis les bacs à vaisselle de Hobart, la capitale de Tasmanie, désignée meilleur spot non officiel de backapckers en ville, (avec tables, douches chaudes gratuites...) avant qu'on se fasse dégager par des policiers au bout de quelques soirs.
4) Où est-ce qu'on dort ?
Après ces considérations
hygiéniques, le problème numéro 1 quand tu vis en van, particulièrement en road
trip, c’est de trouver où dormir. Si je ne me trompe pas, en France, la loi
indique, que, sauf indication contraire, il est permis de dormir n’importe où
dans son véhicule. Ici, c’est le contraire : par défaut, dormir dans son
véhicule est considéré comme du camping sauvage, à moins de se retrouver sur
des aires de repos officielles.
Ces aires de repos sont réparties
assez inégalement dans le pays, dans certains endroits il y en a partout, dans
d’autres très très peu. Et bien, sûr, dans les grandes villes, il n’y en a
généralement pas.
Parfois, elles sont situées dans des endroits très sympas, un peu reculés, au bord d’un lac par exemple.
Parfois, elles sont situées dans des endroits très sympas, un peu reculés, au bord d’un lac par exemple.
Parfois, elles sont situées en
toute sortie d’autoroute, avec le bruit des camions et le goudron comme seul
environnement.
Certaines sont équipées de prises électriques, barbecues, toilettes, d’autres de rien. C’est un peu la loterie. Pour les trouver, on utilise toujours notre super appli Wikicamp, qui les répertorie toutes.
Certaines sont équipées de prises électriques, barbecues, toilettes, d’autres de rien. C’est un peu la loterie. Pour les trouver, on utilise toujours notre super appli Wikicamp, qui les répertorie toutes.
Sauf que parfois, il n’y en a pas
à des dizaines de kilomètres à la ronde. Il faut alors se rabattre sur des
endroits non officiels, en espérant dans ce cas ne pas avoir la visite de
rangers.
On a eu affaire à eux quelques
fois, dont deux où ils nous ont réveillés. On a été plutôt chanceux. A chaque
fois ils ont été (plus ou moins) cool. Ils sont repartis sans nous donner d’amendes
mais en nous demandant d’aller nous faire voir ailleurs la nuit suivante.
En général, tu arrives sur ton
aire du soir alors qu’il fait généralement nuit et que tu n’as donc pas pu
prendre pleinement conscience des environs. Cela peut donner lieu à quelques
contrariétés nocturnes. A tout hasard : tu n’avais pas fait attention à la
ligne de chemin de fer que tu as pourtant passée quelques mètres avant de te
garer pour la nuit. Bonne frayeur assurée en plein milieu de la nuit, lors du
passage du-dit train : « mais qu’est-ce que… un bateau qui nous fonce
dessus ?? Un camion qui a dévié de la route ?? Ah non, tout va bien,
c’est juste un train. Mais heu…il a l’air d'être proche ? on se serait pas garé sur le passage
ferroviaire par hasard ? Je suis sûre qu’on est garé sur le passage ferroviaire !!»
5) L'alimentation électrique
Dans les innombrables autres
quêtes des backpackers, la recherche d’électricité vient aussi en bonne place.
Je nuance : les jours où on roule beaucoup, on n’a pas vraiment ce
problème. On recharge tout sur les
batteries du van. On branche en permanence les téléphones sur l’allume-cigare.
On recharge le reste (l’ordi par exemple) sur une batterie secondaire à
l’arrière. Evidemment, tout ceci ne marche pas quand on est implanté quelque
part et qu’on ne roule pas beaucoup.
Dans ces cas, on se retrouve dans
les deux place-to-be où les backpackers se ruent en masse dans chaque ville
traversée :
La laverie et la biblitothèque. En plus d’assurer leurs fonctions premières, elles sont en général largement
pourvues en prises. Dans ce cas, un spectacle assez sinistre se déroule. Les
backpackers arrivent alors par petits groupes, déballent ordis, tablettes,
téléphones, appareils photos, speakeurs, adaptateurs… et branchent tout ça sur
des multi-prises elles-mêmes branchées sur d’autres-multiprises pour que tout
le monde puisse tout recharger. Et ça peut donner des choses de ce
genre-là :
6) La trève du backpacker
Parfois, le backpacker fait une
trève : il cède au luxe d’une nuit dans un vrai camping, pour avoir accès à
tout de manière légale et immédiate. Mais il n'est pas très fier de lui le lendemain, parce que payer pour dormir, ce n'est pas dans sa philosophie de vie.
Les périodes où il bosse, il arrivera qu’il loge sur son lieu de travail et qu’il ait accès à certaines facilités : des toilettes, une arrivée d’eau pour la vaisselle… parfois même une prise à laquelle il pourra brancher sa rallonge de 50 mètres et ainsi accéder à une source d’électricité constante !
Les périodes où il bosse, il arrivera qu’il loge sur son lieu de travail et qu’il ait accès à certaines facilités : des toilettes, une arrivée d’eau pour la vaisselle… parfois même une prise à laquelle il pourra brancher sa rallonge de 50 mètres et ainsi accéder à une source d’électricité constante !
Le reste du temps, toutes ces quêtes (endroits où dormir, douches…) prennent
une grande partie de la journée. Ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais en van,
parce qu’il y a toujours quelque chose à faire ou à chercher. De toutes façons,
tout prend dix fois plus de temps dans un van, les journées passent donc très rapidement.
Par exemple : se faire à
manger, c’est toute une épopée.
7) L'alimentation
Comme on vit en extérieur, et qu’on
ne peut pas préparer de repas dans le van, il faut d’abord s’interroger sur la
faisabilité de la chose. Prendre en compte les différents facteurs
météorologiques : Trop de vent ? La flamme du réchaud ne tiendra pas,
il faut se rabattre sur quelque chose de froid. Trop froid ? dans ce
cas-là, on oublie de faire un truc compliqué, on se contente de
faire des noodles (ces pâtes chinoises
aux 10 000 parfums tous à peu près aussi insipides les uns que les autres,
mais qui demandent très peu de temps de préparation) avant de se précipiter les
manger à l’intérieur.
Ce n'est absolument pas un cliché : même si ce n'est pas bon, tous les backpackers achètent des noodles par cargaison pour les soirs sans.
Trop de pluie ? Impossible de préparer à manger
quoique ce soit. Dans ce cas, c’est rien, tartines de nutella, ou alors fast
food.
Ce n'est absolument pas un cliché : même si ce n'est pas bon, tous les backpackers achètent des noodles par cargaison pour les soirs sans.
Parfois il arrive qu’aucun de ces
facteurs ne vienne jouer les trouble-fêtes : on peut donc prendre du temps dehors et
préparer un truc plus élaboré. Enfin, toujours dans les limites de ce que la cuisine équipée
de Gino nous permet de faire.
De gauche à droite : le frigo, le lavabo, la gazinière double-plaques.
En fait, le frigo est plutôt utilisé comme armoire pour y caser tout le matériel de cuisine, puisque ce n'est pas super pratique de le réapprovisioner en glace tous les jours. On achète donc le frais en général au jour le jour, ou on s'en passe quand on est au milieu de rien.
Là c'était pâtes bolos sans viande, je crois
On a même quelques petits bonus !
8) Les ennemis du backpacker
Les facteurs de type
météorologiques ne sont pas les seuls à prendre en compte quand on envisage de
passer une soirée tranquille à l’extérieur du van.
D’autres redoutables ennemis savent parfaitement comment jouer les fauteurs de trouble. Des ennemis contre lesquels nous menons une guerre sans merci : les insectes.
Ils se manifestent de façon subite et ce ne sont jamais les mêmes : un coup, c’est une invasion inopinée de fourmis, une autre fois, une nuée de moustiques une autre fois encore, ce sont des milliers des moucherons qui débarquent tous en même temps. Ils viennent alors se coller sur ton visage pour se rapprocher au plus près de la seule source de lumière : la frontale.
Parlons-en de la frontale. C’est l’accessoire indispensable sans lequel tu ne peux plus rien faire dès que la nuit est tombée. Bien sûr, tout le monde se dit qu’il ne se reniera jamais jusqu’à porter cette chose immonde tous les soirs sur la tête. Avant d’en arriver à cet ultime recours, toutes les autres possibilités auront été envisagées : se trimballer une lampe de poche, se caler sous un lampadaire, s’éclairer à la flamme d’un briquet… De vaines tentatives.
La frontale est la seule option permettant d’éclairer et d’avoir les mains libres pour continuer à s’adonner à ses activités.
Au final, tout le monde cède très rapidement au « backpacker night style ».
Le backpacker night style se complète
généralement d’un vieux jogging hideux pour lutter contre la fraîcheur de
certains soirs, parfois aussi de chaussettes dans les tongs pour la même
raison. (le backpacker évite généralement de porter d’autres chaussures que
des tongs, sauf si des circonstances extrêmes l’exigent).
D’autres redoutables ennemis savent parfaitement comment jouer les fauteurs de trouble. Des ennemis contre lesquels nous menons une guerre sans merci : les insectes.
Ils se manifestent de façon subite et ce ne sont jamais les mêmes : un coup, c’est une invasion inopinée de fourmis, une autre fois, une nuée de moustiques une autre fois encore, ce sont des milliers des moucherons qui débarquent tous en même temps. Ils viennent alors se coller sur ton visage pour se rapprocher au plus près de la seule source de lumière : la frontale.
9) Les soirées du backpacker en van
Parlons-en de la frontale. C’est l’accessoire indispensable sans lequel tu ne peux plus rien faire dès que la nuit est tombée. Bien sûr, tout le monde se dit qu’il ne se reniera jamais jusqu’à porter cette chose immonde tous les soirs sur la tête. Avant d’en arriver à cet ultime recours, toutes les autres possibilités auront été envisagées : se trimballer une lampe de poche, se caler sous un lampadaire, s’éclairer à la flamme d’un briquet… De vaines tentatives.
La frontale est la seule option permettant d’éclairer et d’avoir les mains libres pour continuer à s’adonner à ses activités.
Au final, tout le monde cède très rapidement au « backpacker night style ».
Porter la frontale sur le côté, c'est furieusement tendance.
Observez la photo : en ce temps-là, on était innocent : on pensait qu'on pouvait laisser la lumière du van allumée tout en le laissant ouvert. Quelques invasions de moustiques plus tard, on a compris...
Au final, toutes ces petites
contrariétés font que les soirées du backpacker s’achèvent en général
honteusement tôt. Quand il ne peut pas festoyer ou faire un barbecue au milieu de nulle part, il n’a souvent qu’une envie : se précipiter dans son
van pour échapper aux piqûres d’insecte et aux affres du mauvais temps. Une
fois à l’intérieur, il se jettera sur des films ou une série à regarder - les
jours où il aura pu recharger sa tablette s’entend.
10) Petit bonheurs de la vie en van
Pour autant, je ne voudrais pas
dresser un portrait trop négatif : vivre en van (quand on n’est pas envahi
d’insectes mutants, qu’il ne pleut pas des trombes, qu'il ne fait pas plus de 30 degrés ni moins de 15, une fois qu’on a trouvé
un endroit où se doucher - et cf toutes les indications mentionnées ci-dessus) c’est plutôt chouette.
Par exemple, on dort parfois dans des
endroits étonnants et on se réveille fréquemment avec des vues plutôt
sympa.
On assiste à tous les couchers de soleil, puisqu'on est toujours dehors.
On dort entouré de créatures de toutes sortes : opposums, wallabies, dingos, crocodiles..
Pour ce dernier point, j’admets qu’on a jamais vu de crocodiles en liberté mais on a dormi à côté d’un panneau : "attention, présence potentielle de crocodiles", alors ça compte un peu quand
même.
Petit dej ensoleillé... Au bord de la plage ou dans la pampa
On dort entouré de créatures de toutes sortes : opposums, wallabies, dingos, crocodiles..
Je crois qu'on a fait le tour des avantages et petits inconvénients de la vie en van, en espérant que ça aura pu vous donner un petit aperçu de notre quotidien ici. Petite photo regroupant tous les indispensables de ce type de vie :
Et bien je vous félicite car moi je ne sais pas si j'aurai pu affronter tout ça,c'est vraiment du sport tout a un prix on le sait bien mais la récompense ultime c'est que l'aventure est belle et enrichissante!!!! Profitez, le temps passe trop vite. Merci beaucoup pour votre carte,elle est bien arrivée et nous a fait très plaisir. Gros gros bisous à tous les 2. Pascale
RépondreSupprimerOui, c'est un peu le "prix" à payer, mais malgré les inconvénients, c'est aussi assez amusant comme mode de vie ! Je suis contente que la carte soit bien arrivée à destination, apparemment, certaines que nous avons envoyées se sont perdues en route... Encore deux mois à profiter ici, avant un retour courant mois de mai. Gros bisous à vous deux ! On pense bien à vous.
SupprimerLe croco ronronne après avoir manger le chat à c'qui parait ...
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