mercredi 24 juillet 2013

Premières impressions australiennes...


Quelques jours que nous sommes sur Brisbane, et nous avons déjà pu expérimenter une large palette d'émotions... A notre arrivée à l'aéroport, puis à notre auberge de jeunesse , on n'a pas pu éviter le fameux moment de flottement : bon, c'est super tout ça, mais en fait qu'est-ce qu'on fait là ? Parce que quand même, tu te rends compte que tu es au bout du monde, que tu ne vas pas voir tes amis et ta famille pendant un bon bout de temps, et que tu n'as a priori pas vraiment d'attaches ici !

 
Notre auberge pour quelques nuits : le Bunk 

Bon, dans notre cas, il faut avouer que ça n'a vraiment pas duré très longtemps... Il faut dire qu'on part dans de bonnes conditions : on connaît quelques personnes ici (pas beaucoup en fait, mais c'est quand même super rassurant !) et on avait déjà plus ou moins programmé les premiers jours.
En plus, on a retrouvé sur place un ami de longue date, qui nous a fait découvrir un peu la ville et donner quelques conseils pour le début. (Au passage : un très grand merci Cyril !!!)

Brisbane, donc, est une ville organisée en deux parties autour d'un fleuve : Brisbane River (c'est pratique, pas trop de risques d'oublier son nom comme ça !). Les rives sont bien aménagées et permettent quelques balades sympathiques.


Le story Bridge, by night

De ce que nous en avons vu, c'est une ville dynamique, avec un cadre de vie agréable, et quelques buildings qui assurent une jolie skyline la nuit.




On a pu commencer à noter quelques différences super fondamentales avec notre mode de vie en France.
Ici,  les gens nous demandent comment on va quand on achète un truc quelconque, ils roulent à gauche (of course !). Ah et vous voyez, ce bouton à la con sur lequel on vous propose d'appuyer en France pour que le petit bonhomme passe au vert ? Et qui ne sert strictement à rien dans 99% des cas, vu que de toutes façons le bonhomme aurait fini par passer au vert au même moment ? Bon, et bien, ici, si tu n'appuies pas sur ce petit bouton, tu peux sortir la quechua sur le trottoir (enfin, la K-Mart, quechua low cost local). Et puis, si vraiment, tu es un fou et que tu veux quand même passer au bonhomme rouge, (comme dans 99% des cas en France), t'as intérêt à avoir analysé en détails le carrefour où tu es, en intégrant la variable du roulage à gauche...Bref, faut s'habituer en tant que français. Ah et puis, faut s'habituer à parler anglais aussi !

Bon, d'ailleurs, l'anglais, parlons-en !
Quand tu sais que tu vas demander quelque chose à quelqu'un, c'est pratique, tu as le temps de préparer ce que tu vas dire, tu peux plus ou moins orienter le sujet, et donc a priori tu sais de quoi tu parles.
Le problème, c'est qu'ici à tout moment, n'importe qui peut te sauter dessus sans prévenir (enfin façon de parler). Imaginons la scène : tu marches tranquillement pour rejoindre ta chambre, en te demandant si tu as bien fait de choisir des noodles au poulet plutôt qu'aux légumes, et là, surgi de nulle part, un anglophone commence à te sourire et à te parler. Bref, tu es pris au dépourvu et tu perds tous tes moyens. Soyons honnêtes, le début de la conversation est en général assez simple : il suffit de savoir répondre à la question "where are you from", (90 pour cent des entrées en matière), c'est après que ça se corse...
Pour aider les inadaptés linguistiques dont nous faisons partie, on a inventé ce super truc que j'ai nommé : l'effet bière. Vous voyez plus ou moins de quoi je parle, pour les non amateurs de bières, remplacez le mot par "vin, rhum, ou vodka-stroumph" ça marche aussi. Donc, l'effet bière te donne une super confiance en toi et te fait croire que tu es né bilingue. Le problème c'est qu'il se produit souvent le soir dans des endroits bruyants. Le fond sonore annihile alors tous les bénéfices de l'effet bière, puisque tu n'entends plus ce que l'autre te dit alors que tu sais que là vraiment, tu aurais tout compris. Bref, nous n'avons pas trouvé de solution à cet épineux problème...

Sinon, on a un peu de mal à se situer et à savoir si on se considère comme des touristes ou pas. Bien sûr, comme des touristes, on fait un max de visites, on ressemble certainement à des touristes, mais, on a aussi un un numéro de téléphone ici, et un compte en banque australien. Notre compte est pour l'instant parfaitement inutilisable et vide de tout dollar d'ailleurs : joies de l'administration, apparemment, c'est super compliqué de transférer des sous d'un compte français vers un compte ici. (pourquoi ???) Du coup,en attendant, on est content, on se paye des supers commissions à chaque retrait,  on ne peut pas acheter de van, et on se ruine en payant des nuits dans notre auberge.
Enfin,  pour l'instant, on expérimente plus la partie holiday que la partie working du visa, et on ne se rend pas vraiment compte qu'il faudra aller postuler et travailler à nouveau (et si possible dans pas trop longtemps, nos petites économies n'étant pas inépuisables ! )


Quelques photos supplémentaires de Brisbane en bonus...




 


 


                                        Comme vous pouvez le voir, nous sommes en plein hiver ici et nous souffrons de                                                                                                        conditions climatiques particulièrement rudes !! 

10 commentaires:

  1. Attention, attention, il est à noter que Jérémie Marty a changé de pose sur la dernière photo.
    Cette pose est non conforme au registre de
    "Pose officielle des photos de Tourisme international."
    Par conséquent, vous serez gré d'envoyer à l'adresse suivante, dès que votre compte en banque le permettra, le montant de l'amende correspondante au délit, d'un montant de 99€ :
    21 rue des Orteaux
    75020 PARIS

    :-)
    PS: votre photo d'amoureux est vraiment trop mignonne, même si elle ne respecte pas non plus les règles de la "Pose officielle"... ^^

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  2. Bien essayé Néva :-)
    Mais nous on paye en dollars maintenant (enfin, quand on arrive à acheminer nos sous depuis la France) tu y perdrais au change !

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  3. Allez aboule le numéro australien! Promis je parlerai anglais pour pas gâcher votre immersion mes chers touristes autochtones! Xoxo

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  4. Ah ouais l'effet bière ! En fait pour que ça marche il faut que l'autochtone soit aussi bourré que toi comme ça il a l'impression de comprendre le Français (alors que tu lui parles anglais mais bon...)

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  5. Très important rire aux blagues même si de toute évidence on ne comprend rien(ça ne dure pas lgtmps je vous rassure),cela évite qu'on vous explique et que vous ne compreniez rien de nouveau ou une quelconque susceptibilité de la part des australiens.

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  6. Adrien : perfect, on aurait dû te prendre avec nous, tu as la solution à tous nos problèmes !
    Eve : on est pas contrariant, on répond oui tout le temps et on se marre quand le mec en face se marre (pour l'instant, ça a marché, mais jusqu'à quand ??)

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    1. Alternative à "l'effet bière" : parler à des non anglophones, si possible pas trop dégourdis en anglais. Du coup tout le monde dit oui tout le temps, rigole n'importe quand.

      Conversations fascinantes en perspective. Surtout si on rajoute une couche "d'effet bière".

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  7. Cyril est en Australie ????!!! (on parle bien du même Cyril d'ailleurs ?!)

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    1. (10 ans après) M'est avis qu'anonyme est une amie de trèèèèèès longue date de célia, (enfin de moi donc, je m'alaindelonnise) que j'ai recroisée par hasard il n y a pas très longtemps à la gare de toulouse ?? me trompe-je ? dans ce cas là, non, on ne parle pas du même cyril, en même temps, il y en a tellement des cyril :-)

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  8. C'est possible! Mais qui es-tu ? :)

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