Cairns est
une ville de 160 000 habitants, deuxième plus grande du Nord Queensland,
après Townsville. Elle est située 150 km au nord de Mission Beach.
Devinez la
première chose de Cairns que nous avons vue ??
Nous sommes
arrivés à Cairns en fin d’après-midi, et quelque chose nous a d’emblée
frappés : dans les rues du centre-ville et sur l’esplanade du front de
mer, plein de gens, de la musique, des bars et des restos animés… Ca nous a
fait tout drôle parce qu’on n’avait pas vraiment eu l’occasion de retrouver cette
ambiance depuis Brisbane, à 2 000 km de là.
On n’était pas
mécontent de retrouver un peu d’animation… On a fêté ça en allant boire
quelques bières dans un bar (vu le prix de l’alcool en magasins ici, le bar est
souvent une option plus économique !)
Par contre,
qui dit retour en ville dit aussi adieu aux nuits et aux réveils au bord de
plage… A la place, on s’est trouvé un super endroit : une splendide place
de parking à deux pas du centre.
Le
lendemain, journée tranquille dans la ville. Baignades au lagoon, barbecue pour
respecter les traditions locales...
Les barbecues électriques, disponibles partout dans toute l'Australie (vous pouvez aussi louer les deux types de la photo pour faire griller vos steaks)
On s’est
aussi renseigné sur les possibilités d’excursion dans le
coin. On est tombé d’accord pour réserver des places sur un ferry le
lendemain, pour aller découvrir l’une des splendides îles coralliennes au large
de Cairns.
Depuis
Cairns, vous pouvez en effet embarquer sur un bateau pour aller découvrir au
choix Green Island ou Fitroy Island, pour les modiques sommes de 89 dollars dans le
premier cas ou 69 dans le deuxième.
Etant assez
habitué aux traversées en ferries, on peut vous garantir que c’est très très
cher, et qu’on espérait donc que ça en vaudrait le coup.
On voulait
absolument visiter l’une de ces deux îles, mais grosse hésitation sur laquelle
choisir.
Après avoir fait le tour de plusieurs agences et que tout le monde nous ait garanti que les deux se valaient, on a fini par pencher pour Fitzroy, d’autant plus qu’on nous a dit qu’elle était moins envahie par les touristes. (Comment ça, vous pensez qu’on l’a choisie juste parce que ça coûtait moins cher de s’y rendre !!)
Après avoir fait le tour de plusieurs agences et que tout le monde nous ait garanti que les deux se valaient, on a fini par pencher pour Fitzroy, d’autant plus qu’on nous a dit qu’elle était moins envahie par les touristes. (Comment ça, vous pensez qu’on l’a choisie juste parce que ça coûtait moins cher de s’y rendre !!)
Pour le
prix du ferry, nous avons eu le droit à un départ à 9 heures trente et un retour
à 4 heures 30. Cette magnifique et généreuse amplitude horaire nous permettrait
donc de passer 6 heures sur l’île. Comment dire que, dans ce cas-là, on allait
chercher à les optimiser…
A l’aller,
en montant sur le bateau, on a eu droit à tout l’attirail de « la
croisière s’amuse » Bon, déjà, le bateau s’appelait « sunlover »
ça te met un peu la puce à l’oreille : bienvenue à kitshland !
Au cas où ça ne suffirait pas, une surprise nous attendait avant de pouvoir embarquer : le passage obligatoire pour se faire prendre en photo tous les 5 derrière une bouée estampillée du nom du bateau. Non, mais, le doute nous a assaillis là. Ils ont vraiment cru à un moment ou à un autre qu’on allait payer pour une photo de nous 5, devant une bouée, surtout une bouée avec « sunlover » écrit dessus ??
Au cas où ça ne suffirait pas, une surprise nous attendait avant de pouvoir embarquer : le passage obligatoire pour se faire prendre en photo tous les 5 derrière une bouée estampillée du nom du bateau. Non, mais, le doute nous a assaillis là. Ils ont vraiment cru à un moment ou à un autre qu’on allait payer pour une photo de nous 5, devant une bouée, surtout une bouée avec « sunlover » écrit dessus ??
Que
voulez-vous, on n’est pas des pigeons ! Enfin techniquement, si. Payer 69
dollars pour une heure trente de bateau, aller-retour, et 6 petites heures
passées sur une île, c’est en quelque sorte du pigeonnage. Mais du pigeonnage
conscient et librement consenti. Je veux dire qu’on était même ravi de payer
ces 69 euros. Par contre, payer pour une photo de bouée avec nos têtes dessus,
là, c’est au-délà, c’est une question de dignité.
Heureusement, arrivés sur le bateau il y avait
des cafés gratuits, et des accès à des prises, on s’est donc jeté dessus tels
les bons backpackers que nous sommes. Oui, comme vous l’aurez constaté à
plusieurs reprises, le backpacker aime la gratuité, c’est inscrit dans ses
règles d’or de ne jamais refuser ce
qu’on lui offre.
Arrivés sur
l’île, immédiatement, toutes ces pigeonnades ont été vite oubliées, on s’est
fait happé par la beauté du lieu (je fais des phrases dignes d’un roman
d’Arlequin si j’en ai envie, oui, oui !)
En tout
cas, à Nudey Beach, on a été… subjugué.
Zoom sur la
plage de corail … De loin, on pourrait croire que c’est une plage de sable
blanc.
Le soir,
retour sur Cairns et dans ses agences de location pour se renseigner un peu sur le snorkelling (plongée masque tuba) sur
la grande barrière de corail, activité très prisée dans la région.
Et là, c’est le gros bordel, parce qu’il y a plein d’options possibles, d’autant plus qu’il y a une guéguerre entre Cairns et Port-Douglas, une petite ville un peu au dessus, chacune essayant d’œuvrer pour sa paroisse. Cairns promet les tarifs les plus compétitifs, Port-Douglas promet de son côté des superbes récifs et plus de chances d’apercevoir des requins.
Bref, on était un peu perdu, on est allé dans une agence où on est tombé sur Lewis, un sympathique australien qui nous a proposé un « massive discount » si on réservait avec lui.
Et là, c’est le gros bordel, parce qu’il y a plein d’options possibles, d’autant plus qu’il y a une guéguerre entre Cairns et Port-Douglas, une petite ville un peu au dessus, chacune essayant d’œuvrer pour sa paroisse. Cairns promet les tarifs les plus compétitifs, Port-Douglas promet de son côté des superbes récifs et plus de chances d’apercevoir des requins.
Bref, on était un peu perdu, on est allé dans une agence où on est tombé sur Lewis, un sympathique australien qui nous a proposé un « massive discount » si on réservait avec lui.
On était
très heureux, on pensait qu’il nous aimait bien Lewis, surtout qu’on a pas mal
plaisanté avec lui. Malheureusement, on a compris qu’il ne faisait pas ça pour
nos beaux yeux, mais juste parce qu’il avait des contacts avec une compagnie de
bateaux en particulier. Comme on en aura la preuve plus tard, il propose
systématiquement la même réduction à tous les groupes qu’il voit un peu
hésitants. Peut-être qu’au fond de nous on s’en doutait un peu qu’il ne faisait
pas ça juste parce qu’il nous aimait bien… mais on avait quand même un vague
espoir, que c’était juste parce que c’était nous et qu’on est des gens très
sympas.
Alors voilà, on a bien rigolé avec Lewis, mais on a été un peu affecté
aussi…
Comme Lewis est tout de même un type sympa, lui aussi, il nous a donné l’adresse
d’un bar où l’on pourrait avoir 5 verres pour 10 dollars, alors, comme c’est
inscrit dans nos règles d’or (après la gratuité, ce qui n’est pas cher arrive
en numéro 2), il a bien fallu qu’on suive son conseil…
Quoiqu’il
en soit, on n’a rien décidé sur le moment. On a bien pris note de tout ça, en
se donnant quelques jours pour y réfléchir.
Le
lendemain, à nouveau journée tranquille sur Cairns et retrouvailles avec nos
supers places de parking nocturnes.
Jusqu’à ce jour, on nous avait raconté des
histoires de backpackers qui se faisaient réveiller par des rangers et virer
comme des malpolis parce qu’ils n’avaient pas le droit de dormir là où ils se
trouvaient. Mais, pour nous, c’était un peu comme des légendes urbaines, vu qu’on
n’y avait jamais été confronté.
Au petit matin, Cyril, Pascaline et Barbara se
sont pourtant fait réveiller par un ranger, qui leur a rappelé qu’on n’avait
pas le droit de dormir en ville, qu’il fallait payer des caravan-parks
(au cas où on ne saurait qu’on était dans l’illégalité). On
avait le van garé juste à côté du leur, mais curieusement, le ranger ne s’est
pas déplacé jusque-là. Bref, sous la menace d’une amende si on dormait encore
dans le coin, il était de toute façon temps pour nous de quitter la
ville !!
Direction :
un gros truc à touristes, j’ai nommé une ferme à crocodile !!
Est-on
sorti vivant de cette rencontre avec ces animaux ? Que va-t-on faire pour
le snorkelling ? Choisir Cairns, Lewis et son massive discount ou tenter
notre chance à Port-Douglas ? Face à ce suspense insoutenable, toutes les
réponses dans l’article suivant !
Non ça va ... je mange comme un ogre, mais je me dépense plus, du coup, ça équilibre :P
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