jeudi 17 octobre 2013

Cairns et sa région, premier chapitre !

Cairns est une ville de 160 000 habitants, deuxième plus grande du Nord Queensland, après Townsville. Elle est située 150 km au nord de Mission Beach.

Devinez la première chose de Cairns que nous avons vue ??



Gagné ! son blue lagoon, avec vue sur la mer. La mer était marron ce jour-là, et il n’y a pas de vraie plage, on comprend donc que les gens préfèrent venir au lagoon. D’autant plus qu’ils sont bien aménagés, avec des barbecues partout et des douches chaudes à disposition (douches chaudes gratuites : à elles seules, elles constituent un argument suffisant pour rameuter tous les backpackers en vans de la région).

Nous sommes arrivés à Cairns en fin d’après-midi, et quelque chose nous a d’emblée frappés : dans les rues du centre-ville et sur l’esplanade du front de mer, plein de gens, de la musique, des bars et des restos animés… Ca nous a fait tout drôle parce qu’on n’avait pas vraiment eu l’occasion de retrouver cette ambiance depuis Brisbane, à 2 000 km de là.

On n’était pas mécontent de retrouver un peu d’animation… On a fêté ça en allant boire quelques bières dans un bar (vu le prix de l’alcool en magasins ici, le bar est souvent une option plus économique !)

Par contre, qui dit retour en ville dit aussi adieu aux nuits et aux réveils au bord de plage… A la place, on s’est trouvé un super endroit : une splendide place de parking à deux pas du centre.
Le lendemain, journée tranquille dans la ville. Baignades au lagoon, barbecue pour respecter les traditions locales...



Les barbecues électriques, disponibles partout dans toute l'Australie (vous pouvez aussi louer les deux types de la photo pour faire griller vos steaks)

On s’est aussi renseigné sur les possibilités d’excursion dans le coin. On est tombé d’accord pour réserver des places sur un ferry le lendemain, pour aller découvrir l’une des splendides îles coralliennes au large de Cairns.

Depuis Cairns, vous pouvez en effet embarquer sur un bateau pour aller découvrir au choix Green Island ou Fitroy Island, pour les modiques sommes de 89 dollars dans le premier cas ou 69 dans le deuxième.

Etant assez habitué aux traversées en ferries, on peut vous garantir que c’est très très cher, et qu’on espérait donc que ça en vaudrait le coup.
On voulait absolument visiter l’une de ces deux îles, mais grosse hésitation sur laquelle choisir. 
Après avoir fait le tour de plusieurs agences et que tout le monde nous ait garanti que les deux se valaient, on a fini par pencher pour Fitzroy, d’autant plus qu’on nous a dit qu’elle était moins envahie par les touristes. (Comment ça, vous pensez qu’on l’a choisie juste parce que ça coûtait moins cher de s’y rendre !!)

Pour le prix du ferry, nous avons eu le droit à un départ à 9 heures trente et un retour à 4 heures 30. Cette magnifique et généreuse amplitude horaire nous permettrait donc de passer 6 heures sur l’île. Comment dire que, dans ce cas-là, on allait chercher à les optimiser…

A l’aller, en montant sur le bateau, on a eu droit à tout l’attirail de « la croisière s’amuse » Bon, déjà, le bateau s’appelait « sunlover » ça te met un peu la puce à l’oreille : bienvenue à kitshland ! 
Au cas où ça ne suffirait pas, une surprise nous attendait avant de pouvoir embarquer : le passage obligatoire pour se faire prendre en photo tous les 5 derrière une bouée estampillée du nom du bateau.  Non, mais, le doute nous a assaillis là. Ils ont vraiment cru à un moment ou à un autre qu’on allait payer pour une photo de nous 5, devant une bouée, surtout une bouée avec « sunlover » écrit dessus ??
Que voulez-vous, on n’est pas des pigeons ! Enfin techniquement, si. Payer 69 dollars pour une heure trente de bateau, aller-retour, et 6 petites heures passées sur une île, c’est en quelque sorte du pigeonnage. Mais du pigeonnage conscient et librement consenti. Je veux dire qu’on était même ravi de payer ces 69 euros. Par contre, payer pour une photo de bouée avec nos têtes dessus, là, c’est au-délà, c’est une question de dignité.

Heureusement, arrivés sur le bateau il y avait des cafés gratuits, et des accès à des prises, on s’est donc jeté dessus tels les bons backpackers que nous sommes. Oui, comme vous l’aurez constaté à plusieurs reprises, le backpacker aime la gratuité, c’est inscrit dans ses règles d’or de ne jamais refuser  ce qu’on lui offre.

Arrivés sur l’île, immédiatement, toutes ces pigeonnades ont été vite oubliées, on s’est fait happé par la beauté du lieu (je fais des phrases dignes d’un roman d’Arlequin si j’en ai envie, oui, oui !)



Nous avons commencé la journée par une bonne rando jusqu’au sommet de l’île.







L’après-midi, pour nous remettre des efforts du matin, on a rejoint la plage de Nudey beach, qui comme son nom ne l’indique pas, n’est pas une plage naturiste (je sens un certain scepticisme dans vos regards…)
En tout cas, à Nudey Beach, on a été… subjugué.
Non pas qu’on a oublié la plage Whitehaven beach, dont on est toujours amoureux, non, non, mais elle a maintenant une sacrée concurrente…




 

Quelques heures de baignade / bronzette / snorkelling et c’était déjà l’heure de rentrer vers le bateau.




Un dernier plongeon pour la route...


 

Zoom sur la plage de corail … De loin, on pourrait croire que c’est une plage de sable blanc. 


Le soir, retour sur Cairns et dans ses agences de location pour se renseigner un peu sur le snorkelling (plongée masque tuba) sur la grande barrière de corail, activité très prisée dans la région. 

Et là, c’est le gros bordel, parce qu’il y a plein d’options possibles, d’autant plus qu’il y a une guéguerre entre Cairns et Port-Douglas, une petite ville un peu au dessus, chacune essayant d’œuvrer pour sa paroisse. Cairns promet les tarifs les plus compétitifs, Port-Douglas promet de son côté des superbes récifs et plus de chances d’apercevoir des requins. 

Bref, on était un peu perdu, on est allé dans une agence où on est tombé sur Lewis, un sympathique australien qui nous a proposé un « massive discount » si on  réservait avec lui.
On était très heureux, on pensait qu’il nous aimait bien Lewis, surtout qu’on a pas mal plaisanté avec lui. Malheureusement, on a compris qu’il ne faisait pas ça pour nos beaux yeux, mais juste parce qu’il avait des contacts avec une compagnie de bateaux en particulier. Comme on en aura la preuve plus tard, il propose systématiquement la même réduction à tous les groupes qu’il voit un peu hésitants. Peut-être qu’au fond de nous on s’en doutait un peu qu’il ne faisait pas ça juste parce qu’il nous aimait bien… mais on avait quand même un vague espoir, que c’était juste parce que c’était nous et qu’on est des gens très sympas.

Alors voilà, on a bien rigolé avec Lewis, mais on a été un peu affecté aussi…
Comme Lewis est tout de même un type sympa, lui aussi, il nous a donné l’adresse d’un bar où l’on pourrait avoir 5 verres pour 10 dollars, alors, comme c’est inscrit dans nos règles d’or (après la gratuité, ce qui n’est pas cher arrive en numéro 2), il a bien fallu qu’on suive son conseil…

Quoiqu’il en soit, on n’a rien décidé sur le moment. On a bien pris note de tout ça, en se donnant quelques jours pour y réfléchir.  

Le lendemain, à nouveau journée tranquille sur Cairns et retrouvailles avec nos supers places de parking nocturnes.

Jusqu’à ce jour, on nous avait raconté des histoires de backpackers qui se faisaient réveiller par des rangers et virer comme des malpolis parce qu’ils n’avaient pas le droit de dormir là où ils se trouvaient. Mais, pour nous, c’était un peu comme des légendes urbaines, vu qu’on n’y avait jamais été confronté.

Au petit matin, Cyril, Pascaline et Barbara se sont pourtant fait réveiller par un ranger, qui leur a rappelé qu’on n’avait pas le droit de dormir en ville, qu’il fallait payer des caravan-parks (au cas où on ne saurait qu’on était dans l’illégalité). On avait le van garé juste à côté du leur, mais curieusement, le ranger ne s’est pas déplacé jusque-là. Bref, sous la menace d’une amende si on dormait encore dans le coin, il était de toute façon temps pour nous de quitter la ville !!

Direction : un gros truc à touristes, j’ai nommé une ferme à crocodile !!


Est-on sorti vivant de cette rencontre avec ces animaux ? Que va-t-on faire pour le snorkelling ? Choisir Cairns, Lewis et son massive discount ou tenter notre chance à Port-Douglas ? Face à ce suspense insoutenable, toutes les réponses dans l’article suivant ! 



1 commentaire:

  1. Non ça va ... je mange comme un ogre, mais je me dépense plus, du coup, ça équilibre :P

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