dimanche 22 septembre 2013

Mackay : suite...et fin !

1) Eungella national park : à la rencontre d'un animal étrange ...


Aujourd'hui, nous avons fait une petite virée à Eungella national park, à 70 km de Mackay, pour aller à la rencontre d'un animal étrange, donc.


                                                     Non, non, pas celui-là, ah ah !!

L'animal étrange dont on parle semble être un curieux croisement entre plusieurs espèces, à tel point que les premiers chercheurs à l'avoir étudié ont d'abord pensé qu'on leur avait fait une petite blague. Oui, oui, il y a même eu un type qui était persuadé que quelqu'un s'était amusé à coudre ensemble un bec de canard et une queue de castor, et qu'on avait mis de la fourrure entre les deux. Ce type a consacré l'oeuvre de sa vie a essayé de chercher les points de couture. Il s'appelait Shaw, et son nom est rentré dans l'histoire pour ça...
Cet animal, vous l'aurez donc compris, c'est l'ornithorynque, ou le platypus en anglais.
Le mot "platypus" a l'avantage d'être orthographiquement plus confortable, je le concède, mais ça me fait quand même marrer, comme si pas un seul peuple n'avait été capable de lui trouver un nom qui fasse un minimum sérieux !
Je serais un ornithorynque, je me rebellerais,je réclamerais le droit à être reconnu comme une espèce à part entière,  et pas juste comme un mélange de vrais animaux, eux, et à ce qu'on m'attribue un nom normal ! En même temps, je ne suis pas un ornithorynque, donc difficile de savoir comment je réagirais.
Et puis il faut dire, qu'ils y mettent pas du leur : pondre des œufs et allaiter en même temps !
C'est à y perdre son latin !

L'ornithorynque est un des symboles animaliers de l'Australie, même si personne ne pense à lui quand on évoque l'Australie. Il est allègrement détrôné par ses potes les koalas et les kangourous.
Mon hypothèse pour expliquer cette injustice, c'est que lorsque l'on voit un kangourou, personne ne peut le soupçonner d'avoir emprunté une partie de son corps à un autre animal. Par exemple, vous voyez une queue de kangourou ? Pas moyen de la confondre avec celle d'un lapin par exemple, même en y mettant la meilleure volonté du monde.
Autre hypothèse pour expliquer cela : le fait que l’ornithorynque soit légèrement plus difficile à observer qu'un kangourou, en raison notamment d'une plus petite taille et d'un habitat naturel plus restreint (seulement les petits cours d'eau, et seulement sur la côte est). Du coup, on ne s'habitue pas non plus à en voir partout écrasés sur la route, comment se faire écraser quand on vit dans l'eau ??
Mais, bon, j'opte quand même pour la première hypothèse, ça me paraît bien plus cohérent comme explication...

Heureusement, l’ornithorynque a trouvé un truc pour se venger : il est vénimeux. Ne vous mettez pas en tête d'aller nager avec les platypus, ils vous planteraient un aiguillon bien douloureux.

Je reviens à notre histoire.

Pour aller observer cet étrange animal, nous nous sommes rendus, avec Henri et Vicky, à Eungella national park, un très joli coin de nature, en montagne.

A un détail près, ça nous rappellerait presque nos Pyrénées... 

Nous avons commencé par boire un chocolat chaud dans un bar surplombant ce panorama (oui, il faisait pas très chaud !) avant d'aller nous balader.
En fin d'aprem, on est redescendu sur une petite plate forme au dessus de la rivière, en attendant les ornithorynques. Comme beaucoup d'animaux ici, on ne peut les observer qu'à l'aube ou au crépuscule.
Nous voilà donc sur cette plate-forme, en compagnie d'autres touristes et nous avons... attendu. Comme ils ne voulaient pas se montrer, et qu'on avait un appareil photo autour du cou,  (oui, nous aussi on est des touristes), on a d'abord pris en photos toute la faune qu'on pouvait apercevoir.




une tortue....                                                                 une deuxième tortue...

                       

un oiseau blanc...                                                          un oiseau bleu...


là, ça ne se voit pas, mais c'est encore notre amie
la dinde ! Non contente d'être présente à peu
près partout sur terre, il faut aussi qu'elle aille
se percher dans les arbres...


Et au bout d'un long moment d'attente, qui est venu à bout de la patience des trois quarts des touristes qui ont rebroussé chemin trop tôt, nous avons été récompensés.













Il n y en avait qu'un ce jour-là, et un petit, mais tant pis, on était content quand même !!
On a passé un moment à l'observer plonger et remonter en surface quelques mètres plus loin.

2) On est en vacances ! 

Techniquement parlant, on peut considérer qu'on est en vacances depuis... enfin depuis longtemps. Mais on a travaillé quand même, on ne se roule pas les pouces ici !! quasiment 6 semaines d'affilée c'est pour dire. 
Or, hier, c'était notre dernier jour au restaurant. Bien sûr, on est content, tout ça, dans 3 jours le grand départ...Mais quand même, ça fait bizarre de quitter ce restau, on commençait à être habitué, on aurait mieux aimé connaître certains collègues...

En partant, on a fait un petit bilan. 
Bilan  matériel : seulement 3 verres cassés et une soucoupe à nous deux, on trouve que c'est très très honorable !!
Bilan linguistique : hum... peut mieux faire !! comment j'ai pu confondre "salt" et "sauce" quand le client m'a demandé "Can I have some salt ? " et que je lui ai ramené de la sauce tomate... 
Bilan personnel : ça a été plus ou moins facile selon les jours, mais quand même une super expérience au final d'avoir bossé dans un secteur qui n'est pas le nôtre dans une autre langue. 

Programme des trois jours avant le grand départ : 
-ramener Gino au garage, qui a passé son check up presque avec grand succès, mais à deux ou trois bricoles près. (rien de bien méchant)
-finir de bien le réaménager (oui oui, il restera rangé tout comme il faut par la suite on y croit )
-se mettre en tête que, dans trois jours, c'est le retour à la vie nomade et à toutes les petites joies qui vont avec (se demander où on va se doucher et dormir chaque jour, mais ne pas réussir à dormir de toutes façons à cause de la chaleur et des moustiques) 
-NE PAS racheter des habits sous prétexte qu'il faut des trucs adaptés pour la plage, pour le désert, pour la forêt... et des trucs qui ressemblent un minimum à quelque chose pour les soirées en ville
-attendre nos compagnons de voyage qui doivent nous rejoindre ici (Cyril et deux lifteuses françaises, finalement) 
-faire une dernière soirée à Mackay avec les gens qui nous ont accompagnés ici !

Prochaine étape  : une croisière sur les Whitsundays Islands, petit coin de paradis, en fin de semaine prochaine si tout va bien... 


4 commentaires:

  1. Mais pourquoi il est tout rouge le monsieur ?? ^^

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  2. Puis on a quand même du mal à différencier la tête et le cul du platypus si je puis me permettre... :-)

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  3. Peut-être ... je me suis pas renseigné. J'ose plus maintenant, de peur de savoir que même ce con d'oiseau pourrait sûrement me tuer ... tout est possible ici ! =P

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