Deux articles qu’on vous parlait de notre fameux départ,
voilà, c’est fait !
Nous sommes partis de Mackay le jeudi 26 septembre, en
compagnie de Cyril, ainsi que des deux co-voitureuses qui sont venues compléter
notre petit groupe : Barbara et Pascaline.
Destination : Airlie Beach. Cette petite station
balnéaire branchée est le point de départ des croisières pour les Whitsundays.
Ces îles font partie des incontournables d’Australie, notamment pour la plage
« Whitehaven beach », considéree très modestement par les Australiens,
comme la plus belle plage du pays, voire du monde. On en attendait donc
beaucoup …
Nous voici donc arrivés à Airlie, afin de réserver une
croisière parmi les 10 000 proposées, à tous les prix : excursion d’une
journée sur un bateau rapide, croisière de deux ou trois jours sur un voilier,
abandon volontaire sur une île déserte pendant une semaine, les choix étaient
nombreux…
On n’était pas trop contrariant : on voulait juste un
truc pas trop cher et disponible rapidement. Surtout un truc pas trop cher en
fait. On nous a proposé une croisière qui partait deux jours après.
En attendant d'embarquer le surlendemain, il fallait bien qu'on s'occupe.
Petite vistite d’Airlie beach, donc, qui a commencé par la découverte de son
lagon bleu. (encore un lagon, si vous voulez vous pouvez commander le guide de
« comment faire le tour de l’Australie de lagon en lagon »)
La
plage est à peu près 2 mètres 50 derrière, mais tout le monde se baigne là.
lagon plage d'Airlie
Au passage, l'un de nous deux a attrapé le coup de soleil du siècle. Indice : ce n'est pas celui des deux auquel vous pensez, étant donné que celui-là passe au moins la moitié de ses journées à se passer de la crème solaire indice SFP +
Après une après-midi d’effort, il fallait bien qu’on se
résolve à faire tous les trucs chiants de Backpackers : passage à la
laverie, squattage d’une douche publique… et l’inévitable recherche d’un
endroit pour dormir.
On avait trouvé un
super spot pour la soirée et on s’était dit que ça serait bien d’y dormir. Le
panneau « no camping, amende : 2 000 dollars » nous a un
peu refroidis… Le passage d’un ranger à 10 heures pour nous rappeler qu’on
devrait avoir déguerpi pour 23 heures a achevé de nous convaincre. Ceci dit, au
cas où on n’aurait toujours pas compris, ils ont décidé d’en rajouter une
couche.
A 23 heures 01 précises, on était tranquillement en train de
finir de manger quand tous les arrosages automatiques se sont déclenchés,
curieusement réglés pour atteindre la table où on était assis. Message
compris ! On a donc tout remballé et roulé, roulé, roulé à la recherche
d’un endroit où on ne se ferait pas arrosé, ni au sens propre, ni au sens
figuré d’une amende de 2 000 dollars. Voilà le splendide endroit où on a
fini par arriver, toute commodité avec vue sur route, et comme on l’aimait
tellement, on s’est senti obligé d’y
revenir le lendemain.
Franchement, ça ne vous fait pas rêver ? Si ça, ça ne
vous donne pas envie de venir en Australie, c’est désespérant et je ne sais pas
ce que je peux faire de plus..
Mais ici, pas de chance qu’un ranger vienne nous sanctionner
pour camping prohibé.
Les jours suivants, on aura le plaisir de constater à
nouveau l’efficacité de la technique de l’arrosage automatique, largement
employée pour faire fuir les backpackers.
Le
lendemain, le samedi 28 septembre pour ceux qui suivent, on avait rendez-vous
pour embarquer pour deux jours et deux nuits sur le voilier
« Broomstick ».
Broomstick pour les non anglophones, ça veut dire manche à
balai, autant dire que le nom du voilier à lui seul nous a occupés pendant pas
mal de temps. On aura beau avoir tenté moult fois de demander à tous les membres
d’équipage d’où pouvait venir ce nom, on n’a pas eu de réponse… A votre
imagination ! Si un lecteur a une idée de comment et pourquoi un mec a pu
se dire un jour « tiens, si j’appelais mon bateau : manche à
balai », on est preneur ! Et si ça nous fait vraiment rire, on vous
enverra peut être un petit cadeau.
Sur Broomstick, on était un groupe de 11 passagers, des Français, des Anglais et des Canadiens. Les Canadiens étaient très malheureux
car, bien que parfaitement bilingues, ils avaient programmé de passer leur
temps à se foutre de la gueule de tous les gens en français, pensant que personne ne les comprendrait, on
a donc un peu contrarié leur plan. Arrivés sur le bateau, on a dû tous quitter
nos chaussures avant de se présenter les uns aux autres. (la présentation étant
limitée au prénom, pays de provenance et au nom de sa boisson alcoolisée
préférée). Bref, avec tout ça, on s’est dit que ça serait un peu ambiance "Bienvenue à galaswinda" et on a eu peur, très peur. Si vous n'avez pas saisi la référence à un chef d'oeuvre incontesté du septième art dans la dernière phrase, honte à vous de ne pas connaître vos classiques, vous pouvez toujours chercher sur google.
Heureusement, cette première impression a très vite été oubliée.
Et comme parfois certaines choses se racontent mieux avec
des images qu’avec des mots, notre croisière en photos…
Comme le montrent les photos précédentes, sur le bateau, certains se la coulaient douce pendant que d'autres se découvraient le pied marin, hissaient la voile et prenaient la barre tels des skippers ayant fait ça toute leur vie.
On a passé une matinée sur Whitehaven beach… et on en est
tombé amoureux. Oui, oui, on peut tomber amoureux d’une plage, si vous n’êtes
pas contents et que vous trouvez cette idée stupide, venez ici, vous
comprendrez.
Sur Whitehaven beach, on a fait plein de trucs.
On a sauté à 3, et on était synchro.
On a sauté à 5 et là ça devenait plus complexe de se synchroniser.
Observez les deux pauvres types derrière qui ont tout tenté pour incruster
notre photo.
On a vu des raies et on les a pris en photos, mais on les a
pas trop approchées quand même.
Depuis qu’on sait que le mec dont la vie a inspiré le film Crocodile Dundee est mort non pas d'une mort décente happé par un croco mais piqué par une raie,
on se méfie….
On a écrit sur le sable et on s’est dit qu’en fait, on
resterait bien sur cette plage la semaine entière ou même qu’on s’y
construirait une cabane et qu’on y finirait nos jours. Et on inviterait tous nos amis à nous
rejoindre bien sûr (parce qu’on pense à eux, et parce que, quand même, au bout
d’un moment, on finirait par s’emmerder un peu).
On n'a pas passé nos trois jours sur Whitehaven, on a aussi fait du snorkelling
sur la grande barrière de corail. L’un d’entre nous a surmonté sa peur des
poissons, et cette fois-ci c’est certainement celui des deux auquel vous pensez.
(techniquement parlant, c’est plutôt la peur de se faire frôler par des
poissons, mais c’est douloureux d’en parler, alors je ne développe pas). Mais
ça valait franchement la peine !
En résumé, on a passé trois jours au paradis… Toutes les
bonnes choses ayant une fin, on a dû retrouver la terre ferme et reprendre la
route. On a mis le cap sur Townsville, à 300 km de là, point de départ pour aller découvrir
l’île de Magnétic Island . Mais ça, c’est une autre histoire…
Bonjour les p'tits loups ! je vois que vous donnez votre langue au chat en ce qui concerne le nom du bateau; je suis désolée de vous dire cela (sniff, sniff..) mais je vous donne l'explication : les personnes qui ont baptisé ce bateau "Broomstick" prennent les touristes pour des cons. En France nous disons "con comme un balai !". En Aussie ils disent "con sur un balai !". Bon en même temps c'est positif que vous ne l'ayez pas su avant; Cela vous a permis de passer un bon séjour le sourire aux lèvres ! (hi, hi) Gros bisous. Dominique
RépondreSupprimerCa nous a bien fait rire, je dois avouer ! Et c'est très pertinent, je suis sûre que la vraie explication ne doit pas être très loin ! gros bisous !
Supprimereuh, je suis désolée je voulais dire : en Aussie ils disent "Con sur un manche à balai".Errare humanum est ! Dominique
RépondreSupprimerHa ha pas mal la blague !
RépondreSupprimerDites-donc les amoureux vous avez fini de nous faire baver ? Ca ressemble au paradis !
héhé :-) tout ne ressemble pas non plus au paradis, je te rassure, mais là, c'était en effet le cas !
SupprimerDites donc, comment ça se fait que vous ayiez droit à un 31 septembre vous ?! là je suis jalouse ! :p
RépondreSupprimerSinon en vrac, j'ai adoré le coup de la salade verte, la photo No worries et de l'arrosage à 23h01 ^_^
Continuez à nous vendre du rêve !
Sur le coup, ça m'avait pourtant paru tout à fait naturel et évident d'écrire "31 septembre"... hum, je dois être un peu déphasée, on va investir dans un calendrier :-) pour le "no worries" c'est la devise nationale, on l'entend à longueur de journée (en particulier quand justement il faudrait se stresser un peu ^^)
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